Voilà un écrivain, Bernard-Henri Lévy, qui, avec son premier roman « Le Diable en tête », ne triche pas avec les mots.
Ses façons d’émeutier mâtinées de dandysme rendent BHL plus conforme à la chevalerie lettrée du XIXe siècle qu’au froid désenchantement du nôtre.
Le dernier livre de BHL est à la fois reportage, traité et fragments d’autobiographie, qui affirme la cohérence d’un parcours.
Une comédie ? Oui. La comédie de la vie, de la littérature, du spectacle. La comédie d'un homme qui ne supporte plus la caricature médiatique qu'il est devenu. Comment se libérer de sa marionnette ? Combien de vies dans une vie ? Un monologue intérieur où l'aveu oscille entre le goût du drolatique et le devoir de lucidité.
Un néofasciste nommé Jörg Haider devient un élément incontournable du paysage politique autrichien. BHL est parti enquêter à Vienne.
« Le Diable en tête » est un roman passionnant qui embrasse, à travers le portrait d’un terroriste, toute la légende, sombre, voluptueuse et cruelle, du siècle.
Réflexion sur l’état du monde à l’âge des guerres d’Ukraine et de Gaza. Raphaëlle Milone évoque sa lecture de « L’Empire et les cinq rois » de BHL.
Le philosophe et cinéaste, qui a dirigé Alain Delon dans « Le Jour et la Nuit », brosse le portrait de son ami, en proie à des turpitudes familiales.
On s’attendait à ce que Bernard-Henri Lévy nous donne un roman d’intellectuel. Surprise : il signe un roman de vrai romancier.
Quels sont les projets de BHL après son Prix Médicis ? Son roman va-t-il être adapté au cinéma ? L’écrivain-philosophe répond.
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