Dans son dernier essai BHL réactive opportunément le débat – déjà ancien – sur ce qui peut, ce que doit être un intellectuel français.
BHL joue le jeu des vrais romanciers, au corps à corps avec les réalités. Il s’essaie même à des styles différents.
Le premier roman de BHL sera sans doute un best-seller parce qu’il est un page-turner, c’est aussi un grand livre.
Dans son premier roman « Le Diable en tête » (Grasset), BHL revit les illusions perdues de sa génération hantée par ce mal du siècle, le fascisme. Dans un entretien avec Paul Guilbert, il s’explique sur son passage de l’essai au roman et sur la présence du Mal en politique.
Le Goncourt, demain, se joue dans un mouchoir. Poirot-Delpech ? Marguerite Duras ? ou Bernard-Henri Lévy ?
Une réussite, ce premier roman de BHL ? Eh bien, oui ! C’est un livre passionnant, inclassable. Et une indiscutable entrée en littérature.
On s’attendait à ce que Bernard-Henri Lévy nous donne un roman d’intellectuel. Surprise : il signe un roman de vrai romancier.
BHL signe le roman de la dissonance, du croisement serré des vérités contradictoires, du malentendu, de l’équivoque.
Que n’a-t-on dit et écrit de ce jeune éditeur, essayiste de talent et, depuis peu, romancier ? Avec son premier roman cet ex-normalien a beaucoup fait parler de lui.
BHL a mis la dose, en bouillant jeune philosophe : son premier roman est-il un coup d’essai, un coup de maître ?
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