L’écrivain, philosophe et cinéaste français s’est rendu au Nigéria pour documenter les massacres de chrétiens commis dans le centre du pays par des bergers musulmans.
es cadavres mutilés des femmes », « ce muet à qui l’on demande d’abjurer sa foi et que l’on découpe à la machette pour lui arracher au moins un cri », « cette petite fille étranglée avec la chaîne de sa croix »… Ce sont les mots employés par Bernard-Henri Levy pour décrire des massacres constatésau Nigéria.
Le 5 décembre dernier, l’écrivain, philosophe et chroniqueur français a publié un long reportage dans les colonnes de Paris-Match où il dénonce les meurtres et les exactions envers les chrétiens nigérians par les Fulanis, une ethnie musulmane. BHL a arpenté le centre du pays à la rencontre des victimes de ces milices composées de bergers musulmans du Nord, qui s’attaquent aux chrétiens du sud au cours de raids sanglants.
« Avant qu’on ait pu se barricader, ils sont dans les maisons, machettant, courant, incendiant, pillant et violant », raconte Bernard-Henri Levy, pour qui ces paysans s’assimilent à un Boko Haram décentralisé.
En écrivant ces lignes dans Paris-Match, l’intellectuel souhaite alerter sur le sort de ces chrétiens du Nigéria, menacés de « nettoyage ethnique » par le terrorisme islamiste, selon ses mots. De la Bosnie en état de siège des années 1990 au combat des Peshmergas en Syrie, le philosophe de 71 ans continue à s’engager dans les grandes causes humanitaires à travers le monde.
Le reportage de BHL dans Paris Match :