Le 1er décembre 2003, Bernard-Henri Lévy participait à la cérémonie de lancement de ce que l’on a appelé « l’Initiative de Genève » pour la paix au Proche-Orient, en tant qu’« Ambassadeur pour l’Europe » pour cet accord, aux côtés d’Amos Oz, Marek Halter, d’Alain Finkielkraut mais aussi David Grossman ou encore Jack Lang.
Les auteurs du pacte entendaient relancer l’espoir d’un règlement au Proche-Orient après trois années d’Intifada, alors que les discussions étaient au point mort entre les gouvernements israélien et palestinien.
Quelques jours après la signature des accords de Genève, Bernard-Henri Lévy revient sur l’événement dans son « Bloc-notes » du Point du 5 décembre 2003. Il écrit : « C’est un nouveau concept de plan qui, s’il était appliqué, aurait littéralement pour effet de déminer les bombes à retardement semées jusqu’à présent sur le chemin de la paix. […] Il y aura un avant et un après Genève. »