Lesbos : la honte de l’Europe

Photos par Marc Roussel

Face aux côtes turques, Lesbos-la-grecque, Lesbos-porte de l’Europe, reste sourde et fermée aux espoirs des migrants.

Vingt mille Afghans, Syriens, Congolais… s’entassent dans le camp de Moria, prévu pour trois mille. Il sera détruit par un incendie après nos deux séjours. Aussitôt remplacé par un autre. Plus hermétique celui-là. Pas question d’hospitalité, de fraternité, de partage. Et pourtant, nous y avons rencontré des femmes, des hommes, des enfants… Nos semblables.

Bernard-Henri Lévy parle avec deux hommes au milieu des tentes du camp de Moria à Lesbos. — Dans le camp de Moria sur l’île de Lesbos. ©Marc Roussel

Des familles, hommes femmes et enfants, dans le camp de Moria, au milieu des tentes posées à même la terre et la boue. — Les familles de Moria, à Lesbos, en mars 2020. ©Marc Roussel

Des enfants devant une tente du camp de migrants de Moria à lesbos, derrière des barbelés. — Les enfants de Moria. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy écoute des migrants. Il tient un stylo et un carnet. Tout le monde est accroupit dans la boue. — À l’écoute des migrants de Moria. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy marche, un carnet à la main, dans les décombres d'un incendie dans le camp de migrants de Moria. — À trois kilomètres au sud de Moria, dans les ruines d’un incendie criminel, sans doute perpétré par des activistes d’extrême droite, qui réduisit en cendres une école pour migrants en mars 2020. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy est dans une salle commune, avec des tables et des bancs posés dans la terre, on aperçoit un lieu de distribution de nourriture. Les murs sont noircis et le sol boueux. — Les dégâts de l’incendie. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy distribue des masques aux enfants réfugiés. — Distribution de masques dans le camp de Moria. ©Marc Roussel

Portrait d'une petite fille qui porte un masque pour se protéger notamment du Coronavirus. — Les conditions d’hygiènes du camp de Moria sont propices à la contamination au Coronavirus. ©Marc Roussel

Rue de terre dans le camp de Moria à Lesbos. A gauche des tentes, et à droite un talus et des déchets, tracent le chemin, au milieu duquel s'écoule de l'eau. — Camp de Moria. La rue commerçante. On y trouve de quoi survire. S’y organise l’économie interne du camp, sans eau courante ni électricité. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy parle avec trois migrants à Moria au milieu des tentes, de la boue et des déchets. — Dialogue avec les réfugiés de Moria. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy et un homme du camp s'amusent et rient ensemble dans un moment de complicité. — Retrouvailles avec Abdoulaye, un réfugié du Cameroun qui, grâce à un petit boulot, a repris espoir. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy écoute un groupe de réfugiés à l'entrée du camp de Moria à Lesbos. — Avec les réfugiés de Moria, encore. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy sur une passerelle de Moria qui passe au dessus des déchets et des écoulements d'eaux sales, à proximité des tentes des réfugiés. — Bernard-Henri Lévy constate les conditions d’hygiènes déplorables dans lesquelles ont a abandonné les réfugiés de Moria à Lesbos. ©Marc Roussel

Moment de fraternité entre Bernard-Henri Lévy et des réfugiés du camp de Moria, il sert la main d'un couple de réfugiés. — Moment de fraternité entre Bernard-Henri Lévy et des réfugiés du camp de Moria. ©Marc Roussel

Le refuge d'une femme, réfugiée au camp de Moria : une pièce pour cinq personnes. L’entrée, couverte de palettes, sert de cuisine. — Le refuge de cette femme, réfugiée au camp de Moria : une pièce pour cinq personnes. L’entrée, couverte de palettes, sert de cuisine. ©Marc Roussel

Bernard-Henri Lévy joue au ballon avec les enfants réfugiés de Moria. — Le football : un échappatoire pour la jeunesse de Moria. ©Marc Roussel

Rencontre au palais du Gouverneur de Lesbos, Constantinos Moutzouris (cheveux blancs, de dos) avec ses partisans et alliés de droite et d’extrême droite. ©Marc Roussel