Bernard-Henri Lévy et Petro Porochenko étaient, dans la nuit du mardi 10 février 2015, en Ukraine, à Kramatorsk, dans l’Oblat de Donetsk, tout près de la ligne de front. Il s’agit de l’une des zones le plus dangereuses de l’Ukraine en guerre, là où les séparatistes russes, quelques heures plus tôt, venaient de faire un nouveau et terrible carnage.
Les chiffres annoncés par l’AFP (au moins quarante-cinq personnes, dont dix-neuf soldats ukrainiens, ont été tuées et soixante-dix-huit blessées au cours des dernières vingt-quatre heures) confirment qu’un massacre a eu lieu, à quelques heures de l’ouverture du Sommet de Minsk où Merkel, Hollande, Porochenko et Poutine doivent se rencontrer pour ce qui ressemble à un Sommet de la dernière chance. Cela a tous les airs d’une provocation, d’un bras d’honneur ultime de la part de Poutine et de ses chiens de guerre.