Les lecteurs d'Ennemis publics, il y a quinze ans, n'ignorent rien de ce qui me sépare de Michel Houellebecq. Les futurs lecteurs de Quelques Mois dans ma vie, le livre qu'il consacre à la double et ténébreuse affaire qui a empoisonné son existence pendant des mois (un dialogue mal relu avec Michel Onfray ; une sex-tape qu'un faux artiste d'Amsterdam menaçait de mettre en ligne), doivent savoir que le différend ne s'est, avec le temps, pas arrangé : je n'aime pas qu'on dise « le salaud » pour un journaliste qui vous a maltraité ; ni qu'on animalise ses adversaires en les nommant le Cafard, la Dinde ou la Truie ; et je ne me fais décidément pas au sort qu'il réserve, une fois de plus,…


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