Bernard-Henri Lévy

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Bernard-Henri Lévy – i24 News Culture : Peshmerga & La Bataille de Mossoul en Israël (26 mai 2017)

Ce n’était pas une première comme les autres. Est-ce que l’histoire d’un petit peuple qui lutte pour sa liberté a une signification particulière en Israël ? Pour l’écrivain et philosophe, ces deux films, dédiés aux combattants kurdes (Peshmerga, et La Bataille de Mossoul), racontent la lutte contre le « cerveau « du terrorisme, contre les camps d’entraînement du djihadisme mondial, contre le coeur de cette pieuvre, c’est à dire : Mossoul. Les Israéliens sont eux aussi en première ligne : « J’ai senti dans la salle une attention et une émotion que l’on ne remarque que chez les hommes et les femmes eux-mêmes directement concernés. Il y a quelque chose chez ces combattants kurdes qui ne peut pas ne pas rappeler l’aventure et le miracle israélien. (..) Dans cette petite nation assiégée et vaillante qui se bat pour un idéal, il y a quelque chose qui ne peut pas ne pas faire écho, me semble-t-il, à Tel Aviv ou Jérusalem », a-t-il déclaré à I24news, à l’issu de la projection du film en séance spéciale dans le cadre du festival du documentaire DOCAVIV, de Tel Aviv, le 15 mai dernier.

A la question de savoir si des membres de l’Etat islamique ont vu ses deux films ou non, Bernard-Henri Lévy répond : « Les gens de Daesh au fond ne m’intéressent pas, ni dans ce film, ni dans Peshmerga. C’est un parti pris cinématographique et intellectuel de ne pas m’y intéresser. Je pense que dans l’état d’urgence mondial d’aujourd’hui face à l’islamisme et au terrorisme, il ne faut pas prendre le risque d’entrer dans ses voies, de faire le jeu de l’adversaire en le sociologisant ou en le psychologisant. C’est une bataille terrible, sans merci de leur part qui se livre. Je n’ai pas voulu perdre de temps à m’intéresser à eux. Je me fiche de savoir s’ils les ont regardés ou non. En revanche, j’entends l’émotion des Kurdes qui ont vu ces films. »

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