La Guerre sans l’aimer
Journal d’un écrivain au cœur du printemps libyen
de Bernard-Henri Lévy
Pendant 200 jours, de Benghazi à l’Elysée, de New York à Tripoli, des fronts de la Libye libre aux quartiers généraux de la diplomatie occidentale, un écrivain a été le témoin privilégié et, en plusieurs occasions, l’acteur d’une guerre sans précédent.
Il a tout noté.
Jour après jour, parfois heure par heure, il a tenu l’exacte chronique de cette séquence décisive, du « printemps arabe ».
C’est ce Journal qu’il publie aujourd’hui.
Passent à travers les pages de jeunes Libyens héroïques qui rappellent à l’auteur les grandes heures d’une Résistance dont il vénère le souvenir.
Un général dépressif rallié à la révolution et amené à Paris à la veille de son assassinat.
Kadhafi et son fils préféré.
Juppé, Hillary Clinton. Un président de la République, Nicolas Sarkozy, dont il reconnait la ténacité.
Et puis, chemin faisant, quelques-unes des ombres tutélaires qui l’accompagnent depuis toujours mais qui prennent, ici, leur vraie ampleur : Malraux, Gary, Lawrence d’Arabie, le Byron de Missolonghi et le Orwell d’Hommage à la Catalogne – sans oublier un père magnifique.
A ceux qui posent la question de savoir « à quoi servent les intellectuels ? », ce livre – écrit et vécu par un disciple de Levinas embrassant la cause d’une insurrection dans le monde arabe – apporte une réponse à la fois concrète et passionnée.