Avec « Le Diable en tête », Bernard-Henri Lévy aborde pour la première fois le roman, en prenant des risques.
Ses façons d’émeutier mâtinées de dandysme rendent BHL plus conforme à la chevalerie lettrée du XIXe siècle qu’au froid désenchantement du nôtre.
« Le Diable en tête » est le premier roman de BHL, inventeur des « Nouveaux philosophes » et auteur à succès de cinq essais.
BHL joue le jeu des vrais romanciers, au corps à corps avec les réalités. Il s’essaie même à des styles différents.
Le romancier Bernard-Henri Lévy ne mérite ni l’excès d’honneur des uns ni celui d’indignité des autres. Au total, un premier roman de type classique non dénué de qualités.
Le premier roman de BHL sera sans doute un best-seller parce qu’il est un page-turner, c’est aussi un grand livre.
« Le Diable en tête » est un roman passionnant qui embrasse, à travers le portrait d’un terroriste, toute la légende, sombre, voluptueuse et cruelle, du siècle.
Dans son premier roman « Le Diable en tête » (Grasset), BHL revit les illusions perdues de sa génération hantée par ce mal du siècle, le fascisme. Dans un entretien avec Paul Guilbert, il s’explique sur son passage de l’essai au roman et sur la présence du Mal en politique.
« Le Diable en tête » nous restera comme le roman de l’éducation intellectuelle et sentimentale, des illusions perdues, d’une génération.
BHL, qui vient de recevoir le prix Médicis, est l’une des figures du monde intellectuel qui suscitent les réactions les plus passionnées.
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