Le Président français et des responsables militaires des Peshmergas irakiens : voilà le rendez-vous à l’Elysée organisé, en ce mois d’avril 2015, par le philosophe et écrivain, Bernard-Henri Lévy. Celui-ci souhaitant plaider, auprès de François Hollande, le renforcement du soutien militaire aux combattants kurdes, en première ligne face aux djihadistes de l’organisation État islamique.

L’engagement français au sein de la coalition internationale contre le groupe Etat terroriste comptait, à cette date, déjà 800 militaires mobilisés, un appui aérien d’une quinzaine d’avions. Mais puisque la présence de troupes étrangères au sol était alors exclue sans l’aval de l’ONU, les Peshmergas entendaient être les interlocuteurs privilégiés pour mener l’offensive de terrain contre l’EI, notamment pour la reprise de Mossoul, deuxième ville d’Irak, comptant sur les relations historiques entre Paris et les Kurdes. Mais aussi sur la volonté française de protéger les minorités persécutées sur les territoires tenus par Daech : chrétiens, yézidis, entre autres.

Selon Bernard-Henri Lévy qui en a fait son combat, c’est sur les Kurdes qu’il faut compter car ils partagent « les mêmes valeurs que nous, Occidentaux ». Après de nombreux déplacements au Kurdistan irakien, et des mois passés sur le terrain de cette guerre oubliée, Bernard-Henri Lévy a consacré à ces combattants de la liberté un film : Peshmerga.