Ce jour de septembre 2012, Bernard-Henri Lévy se trouve à Gdansk où il prononce le discours de clôture du « Lech Walesa Award » 2012, attribué cette année au dissident biélorusse Ales Bialiatski. Il dit son émotion de se retrouver là, dans ce qui fut le berceau de Solidarnosc. Il évoque la mémoire de Bronislaw Geremek, autre grande figure de Solidarnosc et, par ailleurs, grand historien. Il cite Adam Michnik, Jacek Kuron, d’autres. Il est applaudi quand il rappelle son article publié dans Le Matin, fin 1981, et intitulé « Nous sommes tous des catholiques polonais ». Il rappelle donc, solennellement, cet axe judéo-catholique qui est une constante de sa pensée et de son action depuis Le Testament de Dieu. Et puis il rencontre Lech Walesa, d’abord en tête à tête après le discours de ce dernier. Puis lors d’un déjeuner officiel où sont présents nombre de hauts responsables ou d’anciens hauts responsables issus des Révolutions de velours dans les pays voisins de la Pologne. Ce n’est pas la première rencontre de Bernard-Henri Lévy et de Lech Walesa. La Pureté dangereuse en évoque une première, autour de 1992. Mais celle-ci revêt évidemment, alors que l’Europe traverse une crise politique, une importance particulière. Bernard-Henri Lévy a d’ailleurs évoqué, dans ce discours, cette crise en insistant sur la nécessité absolue de faire faire à l’Europe un saut vers le fédéralisme, et de doter l’euro des instruments politiques sans lesquels aucune monnaie unique n’a jamais pu fonctionner sur la longue durée.
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