Affiche du film de Bernard-Henri Lévy, "La Bataille de Mossoul"
Affiche du film de Bernard-Henri Lévy, “La Bataille de Mossoul”

Bernard-Henri Lévy


La Bataille de Mossoul

Réalisateur : Bernard-Henri Lévy

Producteur : François Margolin

Production : Margo Films

Date de sortie : 4 mars 2017

Ce film commence le 17 octobre 2016, au cœur de la Plaine de Ninive, au premier jour de la bataille pour la libération de Mossoul. Il s’achève à la mi-janvier 2017, avec la libération complète de la moitié est de la ville et avec la libération, sur le Tigre, de ce haut lieu de mémoire qu’est, pour les trois religions du Livre, le tombeau du Prophète Jonas. Entre ces deux dates, Bernard-Henri Lévy et son équipe ont multiplié les allers-retours sur le terrain. Tantôt aux côtés des Kurdes, tantôt accompagnant les forces spéciales irakiennes de la « Golden Division », ils ont été là, sur le théâtre des opérations, à chacune des étapes cruciales de la bataille. Ils ont filmé les combats et les contre-offensives de Daech ; les traces d’un charnier et des chasseurs de snipers en pleine action ; une émeute de la faim dans un quartier de Mossoul libéré et la détresse des civils transformés en boucliers humains ; ils ont filmé, aussi, le début du retour des Chrétiens sur les terres d’où les barbares de l’Etat islamique les avaient chassés. Chemin faisant, une question : la libération, prévisible, de Mossoul signifiera-t-elle la défaite définitive de Daech ? Et une autre : qu’attend la communauté internationale pour reconnaître aux Kurdes l’Etat dont ils rêvent depuis si longtemps et auquel l’ampleur de leurs sacrifices dans le combat commun leur donne, plus que jamais, droit ?

Ce nouveau film pourra se voir comme une sorte d’épilogue de Peshmerga, le road-movie tourné par Bernard-Henri Lévy, en 2015, le long des mille kilomètres de ligne de front qui séparaient les Kurdes de Daech. Bernard-Henri Lévy l’a d’ailleurs réalisé avec les mêmes : son producteur, François Margolin ; ses amis Gilles Hertzog et Aziz Othman ; et les opérateurs Camille Lotteau et Olivier Jacquin qui ont, de nouveau, fait équipe avec Ala Hoshyar Tayyeb, le cadreur blessé de Peshmerga.

Mais c’est, aussi, un film à part entière, avec son rythme singulier, sa narration, ses images toutes inédites – et sa façon de retracer, pas à pas, village par village, puis rue par rue et maison par maison, la chute annoncée de la capitale de l’Etat islamique en Irak et foyer numéro 1 du terrorisme mondial.

Bande-annonce