Un an, dans la vie d'un Juif, c'est, en principe, le temps du deuil. Il y a les sept jours, les chiva, avec leur presque insoutenable sévérité. Puis les trente jours, les chelochim, où la souffrance relâche un peu sa prise. Et puis il y a l'année pleine au terme de laquelle, si l'on a bien œuvré, si le douloureux et mystérieux travail du deuil s'est effectivement opéré, une voix nous murmure à l'oreille : « il est temps, désormais, que la tristesse desserre son étreinte – il est venu, le temps de la consolation et du retour de la vie ». Cette lente et redoutable tâche, rares sont ceux qui n'ont pas eu à l'accomplir dans le cours de leur vie personnelle.…


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