Bernard-Henri Lévy et Albert Cohen : une rencontre
Dans un bloc-notes du 30 décembre 1995, Bernard-Henri Lévy annonce : « Un maître à vivre : Albert Cohen[1] ». Tout est dit. Leur rencontre a lieu à Genève, en 1979, au dernier étage du numéro 7 de l’avenue Krieg, dans l’appartement d’Albert Cohen. C’est Pierre Bénichou, alors rédacteur en chef de L’Observateur, qui donne les coordonnées de l’écrivain à Bernard-Henri Lévy. Sa femme, Bella Cohen, est là. Les deux hommes échangent, en tête-à-tête, dans le bureau-bibliothèque de l’auteur de Belle du Seigneur. De ces moments partagés, souvent le samedi, il y en aura de nombreux jusqu’à la fin de la vie d’Albert Cohen, quasiment toutes les deux semaines. Le jeune lecteur pensait-il découvrir Solal ? Car tout le monde prenait Cohen pour son fastueux personnage ; on vient, à son contact, chercher le prototype même du séducteur, comme en pèlerinage. Il fait lire à son admirateur quelques lettres qu’il reçoit, et qu’il entasse dans un coffre de bois ancien : des lettres de femmes, parfois fameuses, qui écrivent à Solal, via Cohen, des courriers enflammés. Pourtant, « la vérité oblige à dire qu’il était, certains jours, plus proche de Mangeclous que de Solal[2]. » C’est un vieux monsieur, tenant entre ses doigts un traditionnel comboloï. Un vieux monsieur génial, dans son costume mythique, presque son uniforme, l’une des six robes de chambre qui, selon Bernard-Henri Lévy, comptent dans l’histoire de la littérature : s’il y a « la bure de Balzac. Le peignoir crasseux de Léautaud. La veste d’intérieur de Guitry. […] La robe rouge de Gary, couleur de sang et de suicide. […] celle d’Emmanuel Berl[3] », il y a, c’est l’évidence, « la robe de chambre à pois d’Albert Cohen, ou de Solal[4]. » Cohen est prudent, modeste, apeuré, exilé, cloîtré, voué à la solitude. Il n’apparaît que comme l’inventeur de Solal. L’auteur et son personnage n’ont pas la même aura en commun. Mais, chose peut-être plus belle encore, le créateur demeure émerveillé par sa créature : « Solal enchantait Albert Cohen comme il aurait enchanté n’importe quel lecteur. Et il en faisait l’éloge à la manière d’un bon père juif de son enfant brillant[5] ! »
Lévy, lecteur de Belle du Seigneur
Au centre de leurs conversations il y a, le plus souvent, un roman : Belle du Seigneur. Bernard-Henri Lévy découvre « le plus sublime roman d’amour du XXe siècle[6] » à la fin de l’été 1968. À propos de cette lecture il déclare : « Il m’enchanta. Mieux : il me transporta. Et telle est, probablement, l’irréductible puissance du romanesque[7]. » Ainsi, il écrit, quelques années plus tard – alors qu’il a déjà publié La Barbarie à visage humain et que vient de paraître Le Testament de Dieu dont Albert Cohen fut l’un des premiers lecteurs – à son auteur alors qu’il est, « frappé d’éblouissement par ce chef-d’œuvre[8] », ce livre étant « l’une de [s]es plus foudroyantes émotions littéraires de jeunesse[9]. » À Genève, Cohen lit à haute voix des passages de son roman – « Souvenir de lui débout, un peu tremblant, dans son éternelle robe de chambre, jouant pour moi les scènes de la jalousie de la fin[10]. » – il mime les voix, les gestes, de ses personnages : Ariane dans sa baignoire, Solal au Ritz. Bernard-Henri Lévy a souvent écrit sur Belle du Seigneur, dans ses Questions de principe, ou Les Hommes et les Femmes, bien sûr, avec Françoise Giroud :
Ne pas dire « roman d’amour ». Ou retirer au mot, si l’on y tient, tout ce qu’il peut impliquer d’heureux, de radieux, de romantique ou de complaisant. Cynisme de Solal en effet. Pathétique d’Ariane. Désastre de la chair. Comédie des sentiments. « Singerie » dit-il encore. Humaine « babouinerie ». Pauvre choc des squelettes, jetés l’un contre l’autre, promis à la mort, à la poussière. Et puis cette idée, terrible, qui enchaîne les eux amants l’un à l’autre et court à travers tout le livre : l’amour, aussi glorieux qu’il se prétende, n’aura jamais d’autre issue que le malheur, le supplice, la déroute des sens et des âmes. Jamais, me semble-t-il, on n’avait si bien décrit ses pièges, ses sortilèges. Jamais on n’avait si cruellement dénoncé sa part de farce, de tricherie. Et jamais (je veux dire : jamais, nulle part, dans l’histoire de la littérature), on n’était allé aussi loin dans la démystification de l’« amour fou », de l’« amour passion », et autres « éternels féminins » dont s’enchantent les élégiaques. Cohen, au fond, pensait comme Lacan que la chair est une débâcle, l’érotisme un ratage obligé[11].
Françoise Giroud : […] Un amour a besoin du regard des autres pour exister…
Bernard-Henri Lévy : Là, pour le coup, c’est le grand thème de Belle du Seigneur… C’est la grande thèse de Cohen. […] Les amants s’ennuient, dit-il. Ils n’ont, vite, rien à se dire. Leur tête à tête sont assommants. Leurs soirées interminables. Leur amour est exsangue, privé de la substance que le vaste monde leur apportait. Ils le maudissaient le monde. Ils ne rêvaient que de s’en évader. Maintenant que c’est chose faite, maintenant qu’ils sont livrés à l’exclusivité de leur amour, ils rêvent d’en sortir à nouveau, de respirer un peu[12].
Un grand roman de la condamnation de l’amour-passion donc. Et puis, c’est un élément important qui attache Bernard-Henri Lévy à ce livre, un élément comme « un cadeau[13] » : « la métaphysique qui s’y exprime[14] ».
C’est ce fameux « pari d’antinature ». La direction de mes découvertes ultérieures – le primat de la loi sur l’événement, pour le dire avec les mots de Levinas, la désignation d’un totalitarisme ontologique, la détestation du sacré, ou encore la chasse à tous les résidus de paganisme à l’intérieur du monde juif et chrétien –, tout ce sur quoi, au fond, j’ai enté mon engagement ultérieur, était comme encapsulé dans l’intuition métaphysique de Cohen[15].
Métaphysique. Le mot est fort, je le sais. Il ne plaisait à l’intéressé qu’à demi. […] C’est bien de cela qu’il s’agissait jusque dans ses imprécations contre le mythe de l’amour fou. Et je ne vois guère par quel autre mot nommer ces incessants anathèmes portés contre la « nature » ou cette glorification, à l’inverse, de ce qu’il appelait l’« antinature ». Cohen, dans ces moments-là, retrouvait les prophètes bibliques. Il retrouvait le ton d’Isaïe vitupérant les « bosquets sacrés » ou les « jardins où prennent racine les méchants ». Et il prend place, ce faisant, dans la grande tradition antinaturaliste qui est, me semble-t-il, l’honneur de notre philosophie : celle qui, au prestige de la terre, de la vie, du concret, des choses même ou de l’esprit des bois, à toujours préféré l’austère discipline de l’artifice et de la loi. Est-il besoin de préciser ce que je lui dois sur ce chapitre ? Mettons que je ne serais pas le philosophe que je suis, dans les leçons de ce romancier[16].
Belle du Seigneur est un roman décisif dans l’œuvre et la vie de Bernard-Henri Lévy – roman dont il saisira les balbutiements dans Solal, « ce brouillon, cette esquisse, cette préhistoire de l’humanité cohénienne » – et pour lequel il propose une nouvelle fin, à la demande Nicolas Wisniak pour le magazine Égoïste. Belle du Seigneur était au centre de sa relation avec Albert Cohen. Les deux hommes furent même liés par un projet de cinéma. D’un côté Cohen, qui tenait à voir adapté à l’écran sa grande œuvre. De l’autre Lévy, qui connaissait le dernier nabab du septième art français, Daniel Toscan du Plantier. Ils parlent contrats, production, distribution. L’auteur a une idée fixe : si Catherine Deneuve interpréterait Ariane, BHL serait Solal. Ce dernier lui oppose qu’il n’est pas acteur. Cohen insiste, preuve à l’appui, en dénichant la copie d’un film fleuve dans lequel Lévy joue le rôle de René Crevel. Il lui demande de poser pour des photographies, grimé en Solal. Ce n’est pas le lecteur qui a rencontré son héros de roman à travers la fréquentation de son créateur, c’est l’inverse.
Solal, juif solaire
Il y a, au cœur de l’œuvre d’Albert Cohen, une « célébration juive[17] », qui fit apparaître Solal, aux yeux de Bernard-Henri Lévy, « comme une manière de modèle, d’invitation au destin[18] ». Son créateur percevait dans son jeune lecteur et ami un Solal de chair et de sang ; ainsi l’appelait-il « Solal, cher Solal, prince de Samarie ». Cohen a inventé, avec son célèbre personnage, « le juif solaire, apollinien, presque grec[19] ». L’auteur du Testament de Dieu a grandi dans une famille de juifs assimilés, le judaïsme étant pour eux « l’homonyme du malheur et de la désolation[20] ». Or il découvre, grâce à Solal un judaïsme glorieux, et raconte : « Je suis intrigué. Bouleversé. Foudroyé. […] Je vois paraître un prototype d’homme, Solal, qui ne ressemble en rien au portrait de ces êtres qui ont intériorisé l’humiliation, et qui étaient, jusqu’ici, mon idée approchante de l’être-juif[21]. » Un prototype qui est un corps de chair plutôt qu’un pur esprit, un corps beau, flamboyant, et libre : « Solal c’est la sortie d’Égypte faite homme ; c’est la colonne de nuée et la colonne de feu mises sous les yeux des incrédules ; c’est le premier Juif vraiment libre de la littérature française[22]. » Cette gloire des Juifs est la réponse d’Albert Cohen à la violence antisémite, une violence avec laquelle on n’en fini jamais selon lui, et contre laquelle il s’agit, par le biais de l’exigence, de gagner du temps. Pour Bernard-Henri Lévy, cette volonté de différer dans le temps est, dans l’œuvre du grand romancier, « la matière même du messianisme, l’étoffe de son espérance[23] » ; il s’agit d’être prêt à accueillir le Messie, à n’importe quel moment, tout en se méfiant de l’impatience de sa venue. À Jérusalem, en juillet 2003, lors d’un séminaire intitulé « Comment je suis juif ? », animé en compagnie d’Alain Finkielkraut à l’Institut d’études lévinassienne, Bernard-Henri Lévy revient sur l’évolution de sa lecture juive de Belle du Seigneur, des premières heures solaires au néomarranisme, et que nous choisissons, le temps d’une longue citation, et pour en rendre toute l’intelligence, de proposer en intégralité :
Quelques mots sur Belle du Seigneur.
On pouvait lire ce livre – on peut encore le lire – comme une allégorie de la judéité́ en Occident et un pari sur l’inévitable tragique qui s’ensuit. Vous vous souvenez, n’est-ce pas, de la fin du livre ? Vous vous souvenez du suicide de Solal ? On pouvait lire cela […] comme signifiant : « jamais Israël ne sera réconcilié́ avec l’Occident chrétien ; Solal a tourné́ le dos à la Loi, il s’est éloigné́ de son peuple, il a tout misé sur une passion qui est, fondamentalement, chose occidentale, eh bien voilà̀, il s’est aliéné́, il s’est perdu, il en est mort ».
On pouvait le lire comme un roman qui disait la tentation du reniement, la tentation, comme dit à un moment Solal, de « faire le singe » avec les chrétiens et d’être plus chrétien que les chrétiens. Il y a cette tentation, incontestablement, dans le roman. Et je vous en donne une preuve, une seule, mais parmi cent autres possibles – c’est l’exclamation de Saltiel, l’oncle Saltiel, le plus émouvant des « Valeureux », le témoin de ce judaïsme des origines dont Solal songe à s’affranchir : « ne fais pas cela, Sol ! ne renie pas ! c’est un malheur d’être juif, mais il ne faut pas renoncer à ce malheur ! le Messie viendra peut-être demain ; quand il sera là venu, alors tu feras ce que tu voudras ».
On peut lire ce roman – et c’est ainsi, probablement, que je le relirais aujourd’hui – comme le grand roman du néomarranisme contemporain, le grand roman qui dit le déchirement du néomarrane : goy dehors, juif dedans ; vivant le jour dans le monde et retournant la nuit à son ghetto intérieur ; Solal, le petit Juif sorti de Céphalonie pour aller s’illustrer chez les Gentils et qui, fort de son « sosie » intérieur apte à parler avec les Grands, devient Solal le magnifique, prince de la gentilité́, avec houleux et terribles débats entre ses deux personnages, entre lui et son Dibbuk, entre le « lui » visible, officiel, et son petit Juif intérieur.
Les lecteurs du livre se souviennent, j’en suis sûr, de cette scène extraordinaire de Belle du Seigneur, à mon avis la plus belle du livre, et que l’on trouve déjà̀, d’ailleurs, dans ce brouillon, beaucoup plus ancien, qu’est Solal. C’est le moment où l’on s’aperçoit que le prince de la gentilité́, Solal le magnifique, le Grand-Duc de la SDN qui parle d’égal à égal avec les plus grands, nourrit et abrite dans sa cave une sorte de « cour des miracles » composée de vieux Juifs scrofuleux, souffreteux, interdits de représentation dans ce monde dont il est l’un des rois et auquel il en est réduit à aller rendre visite la nuit, en secret. […]
Bref. On pouvait lire Belle du Seigneur de toutes ces façons-là. Mais non. Sur l’instant, en cet an de grâce 1968, je le lis d’abord, surtout, comme un démenti magnifique à toutes les caricatures et tous les clichés qui, depuis des décennies ou des siècles, nourrissaient cette haine et cette honte juive de soi. Voilà̀ un Juif solaire, me dis-je. Voilà̀ un Juif heureux. Voilà̀ un Juif libre, là où l’on dépeignait un peuple d’esclaves définitifs. Voilà̀ un Juif incarné, un Juif doté d’un corps et même d’une chair, alors que la tradition a fait du Juif un être de raison, un homme abstrait. Voilà̀, d’une certaine manière, un Juif presque païen, presque grec dans la glorification qu’il propose, par son seul être-au-monde, des valeurs du corps et du monde. […] Solal m’apparait comme un personnage quasi-nietzschéen, ou en tout cas apollinien. Le contraire, en tout cas, de l’image ressentimentale, plaintive, douloureuse, doloriste, du Juif de la littérature franco-française, ou franco-judaïque, ou, bien entendu, antisémite de l’époque[24].
De ces analyses, de ces lectures, naîtra le projet de publier un entretien philosophique entre les deux hommes. Bernard-Henri Lévy racontera, alors qu’il fait réagir Cohen sur tout : « J’envahissais littéralement son bureau d’une avalanche de références… Et à mesure que nous avancions vers la réalisation de notre projet, je percevais une inquiétude. Voire, maquillé par la pudeur, un affolement[25]. » Albert Cohen perd le fil, préférerait qu’on lui soumette des questions écrites. Lévy envoie une lettre saturée d’informations. Silence radio. Pas de réponse. Son ami devient injoignable. N’y tenant plus il se rend à Genève. Que trouve-t-il à son arrivée ? « Un Cohen déconfit, navré, assez enfantin et très charmant, qui m’avoue n’avoir juste rien compris à mes questions. Je rougis de ma cuistrerie. Je me confonds en excuses pataudes. Me morfonds. Je me trouve nul[26]. » Beauté du malentendu. Il reste néanmoins, de ces rendez-vous vécus, de ces rendez-vous manqués, une passion littéraire, une amitié sincère, et même une admiration réciproque ; dans une lettre datée du 13 mars 1979, Albert Cohen écrit à Bernard-Henri Lévy : « J’ai soudain envie de vous écrire parce que j’ai pensé à vous, à cette longue merveilleuse visite durant laquelle j’ai été devant une intelligence juive dont plus tard le nom véritable sera sans doute génie. Salut au Prince de Samarie[27]. »
Note de bas de page (n° 1)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 2001, p. 51.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 2001, p. 51.
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Bernard-Henri Lévy (avec Françoise Giroud), Les Hommes et les Femmes, Paris, Olivier Orban, 1993, p. 104.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-Notes, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1995, p. 18.
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Idem.
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », propos recueillis par Alexis Lacroix, Actualité Juive, mars 2021.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe II, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1986, p. 339.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1990, p. 282.
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Bernard-Henri Lévy, « BHL-Cohen : une amitié sincère », entretien télévisé (i24News).
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 283.
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Idem.
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Ibid., p. 284-285.
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Bernard-Henri Lévy (avec Françoise Giroud), Les Hommes et les Femmes, op. cit., p. 161-166.
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 285.
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 285.
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Ibid., p. 286.
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Idem.
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Bernard-Henri Lévy, L’esprit du judaïsme, Paris, Grasset, 2016, p. 73 ?
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
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Idem.
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Bernard-Henri Lévy, L’esprit du judaïsme, op. cit., p. 73 ?
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
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Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, Paris, Grasset, 2004, p. 378-380.
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Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
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Idem.
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Archive personnelle de Bernard-Henri Lévy.
Note de bas de page (n° 2)
Bernard-Henri Lévy (avec Françoise Giroud), Les Hommes et les Femmes, Paris, Olivier Orban, 1993, p. 104.
Note de bas de page (n° 3)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-Notes, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1995, p. 18.
Note de bas de page (n° 4)
Idem.
Note de bas de page (n° 5)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », propos recueillis par Alexis Lacroix, Actualité Juive, mars 2021.
Note de bas de page (n° 6)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe II, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1986, p. 339.
Note de bas de page (n° 7)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 1990, p. 282.
Note de bas de page (n° 8)
Bernard-Henri Lévy, « BHL-Cohen : une amitié sincère », entretien télévisé (i24News).
Note de bas de page (n° 9)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 283.
Note de bas de page (n° 10)
Idem.
Note de bas de page (n° 11)
Ibid., p. 284-285.
Note de bas de page (n° 12)
Bernard-Henri Lévy (avec Françoise Giroud), Les Hommes et les Femmes, op. cit., p. 161-166.
Note de bas de page (n° 13)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
Note de bas de page (n° 14)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 285.
Note de bas de page (n° 15)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
Note de bas de page (n° 16)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe III : La suite dans les idées, op. cit., p. 285.
Note de bas de page (n° 17)
Ibid., p. 286.
Note de bas de page (n° 18)
Idem.
Note de bas de page (n° 19)
Bernard-Henri Lévy, L’esprit du judaïsme, Paris, Grasset, 2016, p. 73 ?
Note de bas de page (n° 20)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
Note de bas de page (n° 21)
Idem.
Note de bas de page (n° 22)
Bernard-Henri Lévy, L’esprit du judaïsme, op. cit., p. 73 ?
Note de bas de page (n° 23)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
Note de bas de page (n° 24)
Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, Paris, Grasset, 2004, p. 378-380.
Note de bas de page (n° 25)
Bernard-Henri Lévy, « Ce que je dois à Albert Cohen », op. cit.
Note de bas de page (n° 26)
Idem.
Note de bas de page (n° 27)
Archive personnelle de Bernard-Henri Lévy.
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