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Antiprogressisme

Par Alexis Lacroix

Le culte du Progrès a suscité au XXe siècle de vifs débats philosophiques et politiques. En le questionnant, Bernard-Henri Lévy a apporté une réflexion sur l’histoire et l’avenir de la Gauche. Depuis l’aventure intellectuelle que fut la Nouvelle Philosophie dans les années 70 jusqu’à l’essai Ce grand cadavre à la renverse, en lecteur de Rosenzweig et Baudelaire, le philosophe a dénoncé la chimère criminelle du Progressisme.

Portrait de face et en noir et blanc du philosophe antiprogressiste Franz Rosenzweig.
Franz Ronsenzweig, philosophe allemand qui influença la pensée antiprogressiste de Bernard-Henri Lévy. ©Institut Leo Beck

Aujourd’hui, l’antiprogressisme n’a pas bonne presse. Les essayistes néo-radicaux qui réhabilitent Staline, trouvent des mérites à Pol Pot, décriminalisent tous les itinéraires « rouges-bruns » et dépeignent l’enfilade des carnages au XXe siècle comme une « Iliade subjective[1] », goûtent peu d’autre univers discursif que le leur. Leur progressisme réchauffé les persuade que la vigilance antitotalitaire est une ruse de la « rhétorique réactionnaire[2] ». Comme si toute archéologie du philosophème-star du XXe siècle – celui de progrès – faisait planer la menace de régressions politiques et sociales. La façon dont Bernard-Henri Lévy, depuis La Barbarie à visage humain, a fracassé les illusions du progressisme, jusqu’à ériger cette audace en chiffre secret de sa philosophie, inflige un désaveu cinglant à ces soupçons frustes. Elle permet aussi de dissiper les prestiges d’une sémantique en vogue : celle du « pseudo-progressisme ».

1976. Dans les derniers jours du printemps, il se forme, à l’initiative du jeune philosophe, un foyer de résistance à cette doctrine d’airain qu’au même moment, son ami André Glucksmann qualifie de « marxisme-nihilisme » : la Nouvelle Philosophie est née[3]. La rhétorique leste et vibrante de son éditeur et chef de file chahute l’idée de Progrès. Malmène ceux qui, justement la ménagent ou la magnifient. L’idée de Progrès ? Non tant l’avancée de l’humanité sur l’échelle immobile du temps que, plus décisif et plus nocif, l’axiome central du progressisme, qui, comme l’a dit Maurice Merleau-Ponty dans un texte cité par Bernard-Henri Lévy, « entraîne l’histoire comme le volant entraîne le moteur[4] » – bref, la certitude qu’il suffirait, juste, d’une autre politique pour venir à bout du mal. Conviction tenace et, à la lettre indéracinable, face à laquelle Bernard-Henri Lévy ne voit, dès ce combat inaugural, qu’une seule issue et une unique urgence : « pousser plus loin l’optimisme en ses retranchements[5] ». L’auteur de La Barbarie à visage humain, bravant les doxas hégémoniques et congruentes de l’époque, parie sur le fait que, loin d’entraîner, comme la nuée porte l’orage, des rétractions conservatrices, l’antiprogressisme théorique sera, à terme, nécessaire : il sera cette idée régulatrice, ce test doctrinal nécessaire à toute renaissance de la gauche. Trente ans plus tard, il n’a pas varié. Engagement intact. Pessimisme inentamé. Comme il l’écrit, dans Ce grand cadavre à la renverse, la seule chance, pour le parti du Mouvement, de « se donner un avenir », c’est de traquer la chimère progressiste, toujours renaissante. De pousser, davantage encore, l’optimisme en ses retranchements…

La cécité politique du progressisme

Le jeune normalien oppose d’abord avec ténacité son pessimisme au providentialisme spontané des langues politiques : rien, assure-t-il, pas même un désir, « n’échappe au Maître ». Loin que des franges de la réalité humaine soient restées indemnes de l’emprise du pouvoir, c’est le Pouvoir même qui est le réel. « Ce qui concrètement signifie, ajoute l’auteur, qu’ancrer l’idée de bonheur dans l’ordre des choses et du monde, est hélas une fantaisie, qui se leurre sur le réel ; qu’ancrer cette fantaisie dans l’ordre de l’Histoire et du progrès, est une autre fantaisie, qui se leurre et nous leurre sur le temps ». La « dialectique » vrombit à plein moteur dans le Ciel des Idées depuis Hegel et Marx : Lévy la fait atterrir. L’arrière-monde est décréé. Fin brutale de l’ébriété révolutionnaire. Il n’y a plus d’au-delà de l’aliénation. Aussi, écrit l’auteur, l’idée d’« une politique “réaliste” ou “progressiste” est toujours réactionnaire », et, « du réel et du progrès, de leurs oraculaires et printanières autorités, rien de bon ne peut sortir, rien qui jamais puisse échapper aux étouffoirs du Pouvoir ». Lévy met à nu, en quelques phrases, l’impuissance du providentialisme révolutionnaire, son inaptitude à interrompre le cycle vicieux de la domination :

Ce n’est pas par hasard enfin si les révolutions socialistes n’ont jamais su extirper le vieux principe bourgeois de la séparation des pouvoirs, de l’ordre par la violence, de l’organisation militaire de la production : c’est que, se pensant là encore comme rejetons du capitalisme, pensant leur éclosion sur le mode d’une continuité qui, même ponctuée de ruptures, n’en est pas moins dérivation, elles ne peuvent qu’hériter de l’essentiel des déterminations de l’ancien monde. Le socialisme est, lui aussi, un progressisme ; et c’est par là, je le répète, qu’il peut sombrer dans la barbarie[6].

L’antiprogressisme de Bernard-Henri Lévy est, déjà, à ce stade, un décodeur d’atrocités qui rend raison du retournement des promesses d’émancipation en machines de servitude. La Révolution de 1917 et, avec elle, toutes celles qui ont imité son modèle, ne peuvent être qualifiées, comme le croyait Trotsky, de « révolutions trahies », car leur inspiration philosophique ultime, leur socle de croyance matriciel, est le même que celui du capitalisme bourgeois. Le Progrès, autrement dit, est le flic mental niché dans le cerveau des Révolutionnaires, il est le fil à la patte qui les rive au monde qu’ils prétendent mettre à bas. Et, écrit-il, « si le socialisme est la sinistre réalité qu’incarne le Goulag, ce n’est pas parce qu’il déforme, caricature ou trahit, mais parce qu’il est fidèle, excessivement fidèle à l’idée même du progrès telle que l’Occident l’a produite[7] ».

Que faire alors ? Et qu’espérer ? Par-delà la simple oppression politique, le philosophème de la « barbarie à visage humain », tel que Bernard-Henri Lévy le déploie alors, fait apparaît une série d’interrogations philosophiques que toute son œuvre ultérieure a méthodiquement prises en charge. Les différentes strates de son travail n’auront, dès lors, qu’un souci : de faire apparaître non seulement l’« idée réactionnaire de progrès », comme un rouage à dresser et redresser les hommes, ou encore comme un jouet entre les mains des « remodeleurs du genre humain » pour extorquer un consentement aux multitudes, – mais aussi, et plus décisivement, de démasquer le dispositif progressiste comme une « machine à sens » en elle-même implacable et homicide.

Dans Le Testament de Dieu, dès ses premières lectures du chef d’œuvre de Franz Rosenzweig, L’Étoile de la Rédemption, Lévy montre que ce dispositif, justement, a pour propriété de figer dans l’acier, et de rendre comme invisible, le noyau incandescent de la dialectique hégélienne.

Avec le Testament, l’antiprogressisme théorique de Bernard-Henri Lévy s’étaye explicitement sur un adieu aux philosophies de l’histoire : celles-là mêmes que le tirailleur Rosenzweig, expédié par l’armée de Guillaume II dans une tranchée du Détroit des Dardanelles, avait pilonnées de ses réfutations manuscrites, expédiées par petites liasses à sa famille.

Parenté des « pensées du Retour » : il existe, dès le départ, plus d’un écho à la philosophie nouvelle de Rosenzweig dans la Nouvelle Philosophie. Ainsi, Bernard-Henri Lévy joue les « angoisses » rosenzweigiennes contre l’historicisme, ce « labo » doctrinal de tous les progressismes, dont, dans un exposé, il a livré la formule chimique : « Quelles que soient les souffrances, quelles que soient les horreurs dont l’Histoire est transie, en vertu d’une mécanique que j’appelle, moi Hegel, la dialectique, en vertu d’une loi suprême que j’appelle, moi Hegel, l’Histoire ou le cheminement de l’esprit absolu, ces horreurs, ces souffrances sont portées tragiquement, sont traversées de part en part par un bien fondamental dont elles ne sont pas conscientes, mais qu’elles vont accoucher à leur insu », déclarait-il en novembre 1979, au XXème Colloque des intellectuels juifs. Avant d’ajouter : « En gros, cela donne le PCF quand il dit : le bilan du socialisme est globalement positif ; et cela donne les positions de droite quand elles disent : le chômage est dans l’ordre du monde, c’est la rançon de la croissance, même si ce sont toujours les mêmes qui paient cette rançon – toutes les “bavures” se composent dans un tableau et dans une harmonie d’ensemble ». Le philosophe est déjà convaincu que, pour s’attaquer vraiment aux religions séculières, pour miner leur pouvoir d’intimidation autant que de séduction, pour faire échec au scénario d’une défaite des démocraties qui ronge alors d’inquiétude son ami Jean-François Revel, il faut, mieux qu’Aron, avec plus d’audace et de radicalité que lui, remonter jusqu’à l’ordonnateur de cette belle « harmonie d’ensemble » : Hegel.

Au tournant des années 80, il sait donc que le providentialisme a non seulement partie liée avec une politique hideuse, mais qu’il culmine dans une ontologie insensée : une métaphysique absurde. C’est la première étape de ce que, plus tard, recourant au vocable rosenzweigien, il nommera son « retour ».

L’illusion métaphysique du progressisme

Rosenzweigien, l’antiprogressisme de Bernard-Henri Lévy est aussi, de façon presque aussi initiale, baudelairien. 1988. Nouveau ouvrage. Nouvelle enquête. Premier vrai « romanquête » de Bernard-Henri Lévy : Les derniers jours de Charles Baudelaire. Le portrait que l’auteur de ce livre consacre à celui des Fleurs du Mal, en imaginant un narrateur venu lui rendre visite et ressemblant à s’y méprendre au jeune Stéphane Mallarmé, s’il fore « la part secrète d’un homme de génie, dans le cheminement douloureux de la création » – dixit Le Figaro littéraire –, est d’abord un approfondissement de sa guérilla métaphysique : une guerre de position désormais affinée, réaxée sur le spleen et faisant fond sur la mélancolie, ces états d’âme baudelairiens dont l’auteur fait un levier.

À cette aune, le progressisme, pour paraphraser Georges Politzer dans sa condamnation de Bergson, se révèle une « parade philosophique » : non content de jouer les supplétifs des « machiavélismes modernes » chers à Raymond Aron, non content de couvrir et d’encourager le « zèle compatissant » d’activistes en tous genres, le progressisme a faux, martèle Lévy, car il rêve la réalité plus qu’il ne la transforme : il fantasme un « nouveau monde, débarrassé de sa part de faute et de malheur ». Ce qui équivaut, ajoute-t-il, à forclore la zone de nuit et d’ombre de la condition humaine, que, bien plus tard, il nommera l’« infracassable noyau de nuit dont aucune politique ne viendra à bout[8] ». Pour l’heure, dans le Baudelaire, il réserve à cette part maudite le nom d’«incurable ».

Qu’importe : le décor est en place pour le war game des métaphysiques. La mélancolie de l’incurable contre la machination d’une guérison définitive, d’une solution finale du problème humain. Une axiomatique articulée et lucide de la responsabilité (Baudelaire, Rosenzweig, bientôt Levinas et Benjamin…) versus les visions grandioses d’une régénération de l’humain dont s’enchantent, à l’avenant Robespierre, Marat ou, surtout, Victor Hugo, comme tant d’autres ingénieurs des âmes à leur suite.

Accompagnant le poète en ses derniers instants, dans l’hôtel bruxellois où il a trouvé refuge, l’auteur des Derniers jours de Charles Baudelaire ne se contente pas de pourfendre la « folie de pureté » des « amis du peuple» ; il ne se borne pas non plus, en adoptant le regard de son hôte sur la « rude et inconciliable humanité », à entrevoir « dans la croyance au progrès, à l’amélioration de la race humaine, à la naissance d’un nouveau monde, débarrassé de sa part de faute et de malheur, le moyen le plus efficace de faire marcher les guillotines ». Non. Quand l’écrivain laisse Baudelaire témoigner de sa foi ardente dans le péché originel – « l’homme est une sale bête » –, c’est le philosophe qui renchérit son arsenal d’une munition décisive, d’un contrefeu à la sous-estimation du Mal qui forme le substrat doctrinal du totalitarisme. Une large part de son engagement consistera, dès lors, à riposter à « cette idée neuve, qui appartient en propre aux âges totalitaires, et qui est la vraie pierre d’angle sur laquelle ils ont bâti leurs trois églises (de la Dialectique, de l’Histoire, de l’Absolu) – cette idée qui, comme ça, n’a l’air de rien et a même l’air, a priori, d’une bonne idée, d’une excellente nouvelle, d’une source d’exultation, cette idée, donc, selon laquelle le Mal n’existe pas et que n’existent que des maladies[9]. » L’antiprogressisme, donc, est, sous sa plume un antitotalitarisme accompli. Déjà le fil rouge de cette gauche tragique, ou mélancolique, qu’il n’a cessé d’appeler de ses vœux :

Car, là encore, la logique est implacable. Ou bien nous croyons au Mal – nous sommes judéo-chrétiens […] Ou bien nous n’y croyons pas ; nous sommes antichrétiens, antijuifs, hostiles à cette offense à Sa Majesté l’Homme qu’est l’idée de péché originel et nous soupçonnons, que dis-je, nous affirmons que  ces benêts de théologiens n’ont rien compris à rien, qu’ils ont pris la partie pour le tout, Le Pirée pour un homme et les humbles maladies des humains pour leur terrible, énorme Mal radical : et alors, en avant ! quelle maladie, d’abord ? quel microbe ? Quel virus ? logé où, exactement ? opérable selon quels protocoles ? c’est parti pour la rééducation, la prophylaxie, la chasse aux insectes nuisibles, l’inhumain[10] !

L’intensité de ce qui-vive n’a pas échappé à Benny Lévy. En contrepoint à la publication de Qui a tué Daniel Pearl ?, introduisant une conférence de Bernard-Henri Lévy à l’université hébraïque de Jérusalem, consacrée au journaliste supplicié du djihadisme pakistanais, l’ex-animateur de la Gauche prolétarienne a résumé la démarche de son ami à la volonté de mettre à nu, de défouir et d’excaver ce qui se dissimule « sous les lumières du progressisme ». Et Benny Lévy d’expliquer : « En relisant La Barbarie à visage humain, je tombe sur une phrase qui est aujourd’hui le lieu même de l’élaboration intellectuelle la plus aiguë. “Hitler n’est pas mort à Berlin, il a gagné la guerre, vainqueur de ses vainqueurs, dans cette nuit de pierre où il précipita l’Europe[11]” ».  D’ailleurs, ajoute-t-il, « le fond secret de mon amitié avec Bernard, c’est que l’être-juif doit se révéler. L’être juif du juif moderne va sortir de la dissimulation, va sortir du marranisme » – le « marranisme » qui, jusqu’ici, ajoute Benny Lévy, a été « son tuf ». Et de saluer, devant l’assistance émue, « le noyau des lumières obscures de son livre sur Daniel Pearl ». Benny Lévy ne peut pas mieux définir le programme philosophique de son ami. Il ne peut pas qualifier plus justement l’audace, et la persévérance, avec laquelle, depuis Les Indes rouges, Bernard-Henri Lévy n’a cessé de se définir comme la mauvaise conscience du parti du Mouvement, comme le témoin anxieux de ses manquements, comme la vigie qui l’oblige à penser ce qu’il devrait penser, s’il était fidèle à la face solaire de son histoire. Une autodéfinition qui alterne alors, notamment depuis Le Siècle de Sartre, avec celle, plus métaphysique, de « Juif de Hegel » – en référence à ces dissidents de l’historicisme qui, de Kierkegaard à Levinas et, aujourd’hui, à lui-même, n’ont eu de cesse de désactiver la machine hégélienne à usiner du sens.

Left disturber ou « juif de Hegel », voilà donc le philosophe aux antipodes de l’optimisme providentialiste dont il s’était juré, dès sa prime jeunesse, de déjouer les théorèmes. Devant la caméra d’Éric Dahan, préparant, en 2008, son portrait pour la collection Empreintes, de France 5, il livrera cet aveu décisif : « Je suis né dans une France et dans un temps où l’idée même qu’il puisse y avoir une positivité du judaïsme, semblait littéralement impensable ». On le voit : dans la séquence ouverte avec la fondation de l’Institut d’études lévinassiennes à Jérusalem, aux côtés de Benny Lévy et d’Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy vit plus que jamais à l’heure du « retour ».  Pas le même certes, que celui de l’auteur du Meurtre du Pasteur. Pas non plus le même, assurément, que celui du « mécontemporain » de La Défaite de la pensée, dont l’animosité à l’égard de la gauche s’est aiguisée avec les années. Mais enfin, un « retour » quand même, un vrai et sincère « retour », par-delà les impasses du progressisme, et le no way out de la vision politique du monde. Un « tournement » intime et prolongé, dont chacun s’avise déjà, en 2003, que, pour Bernard-Henri Lévy, il est indissociable d’une autre urgence : celle de remettre enfin la gauche sur les rails de son histoire lumineuse. Loin, très loin des clartés trompeuses du progressisme.

Note de bas de page (n° 1)

 Alain Badiou, Le siècle, cité in Bernard-Henri Lévy, « Le siècle de Benny Lévy », Bloc-notes in Le Point, 24 février 2005.


  1.  Alain Badiou, Le siècle, cité in Bernard-Henri Lévy, « Le siècle de Benny Lévy », Bloc-notes in Le Point, 24 février 2005.

  2. Note de bas de page (n° 2)

     Selon l’expression d’Albert O. Hirschmann, in Deux siècles de rhétorique réactionnaire, Fayard.

  3.  Selon l’expression d’Albert O. Hirschmann, in Deux siècles de rhétorique réactionnaire, Fayard.

  4. Note de bas de page (n° 3)

     Cf. André Glucksmann, Une rage d’enfant, Paris, Plon, 2005.

  5.  Cf. André Glucksmann, Une rage d’enfant, Paris, Plon, 2005.

  6. Note de bas de page (n° 4)

     Maurice Merleau-Ponty, cité in Bernard-Henri Lévy, De la guerre en philosophie, Paris, Grasset, 2010.

  7.  Maurice Merleau-Ponty, cité in Bernard-Henri Lévy, De la guerre en philosophie, Paris, Grasset, 2010.

  8. Note de bas de page (n° 5)

     Bernard-Henri Lévy, Nouvelles littéraires, mai 1976.

  9.  Bernard-Henri Lévy, Nouvelles littéraires, mai 1976.

  10. Note de bas de page (n° 6)

     Bernard-Henri Lévy, La Barbarie à visage humain, Paris, Grasset, coll. « Figures », 1977, p. 54.

  11.  Bernard-Henri Lévy, La Barbarie à visage humain, Paris, Grasset, coll. « Figures », 1977, p. 54.

  12. Note de bas de page (n° 7)

     Ibid, p. 149

  13.  Ibid, p. 149

  14. Note de bas de page (n° 8)

     Bernard-Henri Lévy, Ce grand cadavre à la renverse, Paris, Grasset, 2007, p. 140.

  15.  Bernard-Henri Lévy, Ce grand cadavre à la renverse, Paris, Grasset, 2007, p. 140.

  16. Note de bas de page (n° 9)

     Idem.

  17.  Idem.

  18. Note de bas de page (n° 10)

     Ibid., p. 140-141.

  19.  Ibid., p. 140-141.

  20. Note de bas de page (n° 11)

     Bernard-Henri Lévy, La Barbarie à visage humain, op. cit., p. 9.

  21.  Bernard-Henri Lévy, La Barbarie à visage humain, op. cit., p. 9.


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