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Les Nouvelles de Kaboul

Par Félix Le Roy

Pour oeuvrer à la reconstruction de l’Afghanistan en 2002, Bernard-Henri Lévy a fait le pari d’une presse libre et engagée en fondant un magazine mensuel : Les Nouvelles de Kaboul. Récit de cette aventure folle menée avec l’aide du journaliste Fahim Dashty et du photographe Reza Deghati, et de la fin tragique de la jeune journaliste Homa, victime de la bêtise fondamentaliste.

Détail de la Une du premier numéro du mensuel "Les Nouvelles de Kaboul" créé par Bernard-Henri Lévy en septembre 2002. La Une est dédicacée par le photographe afghan Reza.
Détail de la Une du premier numéro des Nouvelles de Kaboul, dédicacé par le photographe Reza Deghati à Bernard-Henri Lévy.

Un contexte de renaissance des médias à Kaboul

En 2002, alors qu’il est en mission pour le gouvernement français sous le haut patronage du Président de la République Jacques Chirac, du Premier Ministre Lionel Jospin et du Quai d’Orsay, Bernard-Henri Lévy dresse un état des lieux des médias en Afghanistan. Son Rapport sur la contribution de la France à la reconstruction de l’Afghanistan garde une trace du sort qui avait été fait à la presse, à la télévision et à la radio sous la domination talibane. Il comporte également de nombreux signaux d’espoir quant à la renaissance de la liberté d’expression parmi la cendre et les ruines du pays martyrisé.

L’écrivain constate qu’une ONG française, Aïna, qui vient de créer un pont symbolique entre Paris et Kaboul – soutenue par Reporters sans frontières, par l’Unesco, l’Institute for War and Peace Report, l’International Media Support et Internews – fait souffler un vent nouveau sur le monde médiatique afghan. Portée par une assemblée d’humanitaires et de journalistes à la tête de laquelle se trouve Reza Deghati, photographe, auteur d’un portrait fameux du commandant Massoud, l’organisation a mené, avec trois fois rien, d’importants renouvellements. Zambil e Gham, magazine satirique, qui passait de mains en mains dans la clandestinité la plus totale, bénéficie d’une publication officielle tandis que Malalai, premier magazine féminin, est lancé sous la houlette de Djamila Moudjahed qui fut la première journaliste de l’ère post-talibane a apparaître sans voile à la télévision afghane. Le Kabul Weekly, journal indépendant composé de six pages en dari et pachto et de deux pages en anglais et français, dont la diffusion avait été interrompu depuis plusieurs années, renaît de ses cendres le 24 janvier 2002, grâce au grand journaliste Fahim Dashty. C’est cette publication qui inspira à Bernard-Henri Lévy le projet des Nouvelles de Kaboul, mensuel franco-afghan bilingue en dari et français, après une rencontre avec Dashty, par l’intermédiaire de Frédéric Tissot. Il s’agit là d’un engagement, bien qu’il s’inscrive dans les propositions de son Rapport, pris « à titre personnel[1] ». Le philosophe suggère la création d’un Media Center, pour accueillir toutes ces organes de presse indépendants, et abriter la rédaction des Nouvelles de Kaboul. Cette proposition de Bernard-Henri Lévy sera entendue comme le confirme une note de l’Unesco du 10 octobre 2002 ; elle précise : « La liberté d’expression en Afghanistan a fait aujourd’hui un pas en avant avec l’ouverture officielle du Centre afghan pour les médias et la culture de Kaboul, où sont déjà installées neuf publication indépendantes », dont Les Nouvelles de Kaboul. Martin Hadlow, directeur du Bureau de l’Unesco à Kaboul déclare à cette occasion : « Tous les acteurs réunis autour de ce centre affichent une même ambition : soutenir des projets de médias indépendants ; favoriser l’émergence d’une génération de journalistes professionnels ; défendre une véritable liberté d’expression en Afghanistan et garantir un débat démocratique et pluri ethnique à travers le pays. » Ainsi, dans l’éditorial du premier numéro, en septembre 2002, Reza Deghati annonce qu’il s’agira-là d’un magazine « d’informations générales » pour participer à la reconstruction du pays qui « passe, aussi, par le développement de médias indépendants de tous les pouvoirs, capables de publier les informations qui dérangent ces mêmes pouvoirs. Les Nouvelles de Kaboul aborderont chaque mois les principaux points de l’actualité en quatre séquences : culture, international, opinion, Afghanistan[2] », car la rédaction souhaite élargir le traitement de ses sujets à toutes les provinces du pays pour ouvrir « ses pages à l’ensemble des cultures qui composent l’âme afghane[3] ».

Création des Nouvelles de Kaboul

Donner naissance à un journal, qui plus est à Kaboul, en 2002, est une gageure. Dans son bloc-notes du Point daté du 6 septembre 2002, Bernard-Henri Lévy confesse : « Quel défi ! Quelle folie ! Mais, en même temps, quelle exaltation[4] ! » Une folie qui est, d’abord, une histoire d’hommes et de femmes, une histoire d’amitiés. Lévy, durant sa mission diplomatique, s’est lié avec Reza Deghati et Fahim Dashty. Ce lien, franco-afghan, fera naître Les Nouvelles de Kaboul, avec le soutien d’Aïna et de la Fondation André Lévy. Ils y travailleront ensemble, de concert, comme pour réactiver l’histoire qui, de longue date – je pense à Joseph Kessel et Nicolas Bouvier, à la Dafa et Georges Pompidou – unit les deux pays, car ce journal « c’est un peu de France en Afghanistan. C’est un ferment de démocratie dans un pays qui vient de vivre vingt-trois ans sous l’œil des barbares[5]. »

Si le projet est dans tous les esprits, à l’état d’embryon, sa réalisation est une entreprise qui va se confronter à divers obstacles. Bernard-Henri Lévy explique :

Je ne suis pas architecte, n’est-ce pas. Ni ingénieur. Ni rien qui permette de contribuer pratiquement à la reconstruction d’une ville, d’une armée, d’une police. Alors qu’un journal, n’est-ce pas… Je finis par vaguement savoir, à force, comment on fabrique un journal… En sorte que je me retrouve dans la situation d’il y a dix ans, à Sarajevo, quand, à la question : « que faire de concret pour les Bosniaques », je répondais : « un film » et me lançais, à corps perdu, dans le tournage de Bosna ! De nouveau, donc, Bosna ! Mon Bosna !, cette fois, ce sera Les Nouvelles de Kaboul[6].

Il faut donc mettre en place une rédaction paritaire, entre hommes et femmes, français et afghans. Les premiers recrutements ont lieu à Lille, dans l’école de journalisme où Hamid Karzaï, Président de l’Afghanistan, fut élève, et se poursuivent à Kaboul, dans les lycées Istiqlal et Malalai. Ces deux moitiés se rejoindront à Kaboul, sous la direction d’Olivier Puech, journaliste au Monde, nommé directeur de la rédaction. Mais un premier problème apparaît… Le journal veut être « un lieu pour le dialogue, l’esprit critique, l’expression du droit[7] ». Mais les journalistes afghans, « formés à la soviétique et, ensuite, à partir de l’arrivée des talibans, écrasés, humiliés, interdits de métier[8] », qui ne connaissent que la censure, se l’appliquent à eux-mêmes ; il faut alors « casser les langues de bois pétrifiées par vingt-cinq ans de dictatures et de peur[9] ». Mais « dans un pays qui a perdu jusqu’au souvenir de ce qu’est une presse libre, le moindre chef local peut intimider, terroriser un journaliste[10] ». Décision est prise de ne pas signer les textes d’opinions. Et puis, très vite, d’autres obstacles encore, matériels ceux-là. Il n’y a plus de papier à Kaboul. Il n’y a pas non plus d’imprimerie, les talibans ayant, au propre, pété les plombs. Il n’existe pour l’heure aucun système de diffusion dans les provinces afghanes – ce seront des camionneurs qui porteront des exemplaires à jusqu’à Herat, Mazar-i-Sharif, Jalalabad et Bamiyan. Rien ne se déroule comme prévu. Les traducteurs se volatilisent avec la copie du journal. Alors que l’équipe négocie l’autorisation de publication au ministère de l’Information, une alerte à la bombe est donnée juste en face du bâtiment. Enfin, coup de grâce, un soir, le 8 septembre 2002, veille de la diffusion des Nouvelles de Kaboul programmée symboliquement le jour de l’anniversaire de la mort du commandant Massoud, l’imprimeur annonce : « Impossible ; je n’ai plus d’encre ; plus de bras ; mes toutes dernières forces, je les consacre aux tracts officiels des cérémonies de demain[11]. » Lévy, Dashty et Reza supplient, se montrent convaincant. Mais il manque deux lettres de l’alphabet dans la rotative. Elles sont forgées dans l’urgence. Miracle ! La machine repart ! Ils passent la nuit à mettre en forment le journal à la main. Ils plient, massicotent, brochent, plusieurs milliers de pages. Au matin, Bernard-Henri Lévy se rend à la résidence du Président Karzaï, qui est alors en compagnie de Qanouni et du petit frère de Massoud, Wali, pour leur offrir les trois premiers exemplaires. Ça y est, Les Nouvelles de Kaboul existent.

Les Nouvelles de Kaboul, c’est quoi ?

Les Nouvelles de Kaboul, c’était un « pari bien redoutable[12] », qui fut un journal dont la démarche n’était « pas moins politique que journalistique[13]. » Dans l’éditorial qu’il donne au premier numéro du mensuel, Bernard-Henri Lévy annonce l’ambition du journal, qui est d’en faire « avec l’aide de toutes les bonnes volontés, un magazine ouvert sur le monde, attentif aux grands problèmes de la planète et susceptible d’accueillir, pour cela, tous les écrivains, intellectuels, journalistes afghans et français partageant le même amour de la presse vraiment écrite et la même passion de la liberté[14]. » Ce texte est l’occasion pour l’écrivain de préciser à nouveau les raisons qui l’ont, au printemps de la même année, à l’issue de sa mission pour le gouvernement français, conduit à s’engager personnellement pour la création de cet organe de presse ; il en dénombre trois.  Il y a « les liens anciens, d’abord[15] », sa volonté « d’ajouter un épisode à cette histoire d’amour à la fois très longue, très belle et très énigmatique[16] » entre la France et l’Afghanistan, en contribuant « à la renaissance de la presse afghane. Il y a ensuite « les vertus de l’échange, du dialogue des civilisations, des cultures, des mondes[17] », le croisement d’un rêve d’Orient et d’un rêve d’Occident. Bernard-Henri Lévy ajoute :

Il y a ce double rêve, cette double nostalgie croisée, qui structure nos imaginaires et, ici comme là-bas, à Kaboul autant qu’à Paris, dit souvent le meilleur de nous-mêmes. Il y a la conviction, en tout cas, que seul un partage de paroles, une authentique circulation des rêves et des langues, un parti pris cosmopolite attentif, bien entendu, à respecter les spécificités de chacun mais intraitable, en revanche, quant au désir de voyager d’une identité à l’autre, a vocation à créer, creuser, multiplier, les espaces de liberté[18].

Il y a enfin un pari sur la liberté elle-même. Sur la création d’un espace de liberté d’expression, d’expression de la liberté, via un journal, « un journal comme un aiguillon. Un journal comme un lieu de discussion et de débat. Un journal pour faire l’apprentissage, contre toutes les censures et autocensures, de la parole à la fois libre et respectueuse d’autrui[19]. » Les Nouvelles de Kaboul devient une de ces « micro-institutions » dont parlait Michel Foucault, qui, dans une société, garantissent la démocratie.

 La lecture des premiers numéros du journal illustre la concrétisation, dans cet objet de papier et de mots, des trois volontés, des trois raisons, qui poussèrent quelques courageux à lui faire voir le jour, à la fin de l’été 2002. On peut lire, dans Les Nouvelles de Kaboul, tout un dossier sur les attentats terroristes du 11 septembre à New-York, un texte sur le projet de reconstruction des bouddhas de Bamiyan, sur les ruines du palais de Darulaman, un autre sur l’escalade de violence entre Israël et la Palestine au moment de la deuxième Intifada, un autre encore sur le minaret de Djam ou sur les traces archéologiques du passage du conquérant hellène Alexandre le Grand à Bactres, un reportage sur le retour à la scolarisation des femmes afghanes, un agenda culturel, des tribunes politiques, des dessins de presse, un hommage à Massoud, une enquête sur son assassinat par Jean Epstein et Jean-Marie Pontaut de L’Express, des souvenirs du Lion du Panjshir par Christophe de Ponfilly, une lettre bouleversante de Tahar Ben Jelloun adressée à son fils Ahmad Massoud alors âgé de treize ans. On y trouve également une étude sur le Bouzkachi, cette pratique équestre traditionnelle qui inspira à Kessel ses Cavaliers, des entretiens de Patrick Poivre d’Arvor et des témoignages d’exilés qui reviennent en Afghanistan comme le chanteur Hayat Gardezi, le médecin Nilab Mobarez, la poétesse Safia Siddiqi, l’écrivain et cinéaste Atiq Rahimi qui se réjouit dans les lignes du journal : « L’Afghanistan renaît de ses cendres, retrouve son identité : terre de la poésie et du conte[20]. » Parmi ces écrivains, ces grands journalistes et reporters, des hommes politiques tels que Dominique de Villepin ou Hamid Karzaï contribuent aux Nouvelles ; Jacques Chirac écrit un texte, « Une leçon d’espoir et de volonté », et déclare : « Depuis plusieurs mois, l’Afghanistan nous a donné une leçon d’espoir et de volonté. […] En prenant leur destin en main, les Afghans se sont hissés une nouvelle fois à la hauteur de leur histoire. Ils ont choisi la dignité contre l’humiliation. […] La France est et restera aux côtés de l’Afghanistan dans ce combat, qui a valeur d’exemple pour le monde[21] ». Bernard-Henri Lévy, Fahim Dashty et Reza Deghati sont allés au bout de ce projet fou, qui dura près de cinq ans, cinq années durant lesquelles ils ont éprouvé un « pacte renoué entre la France, et ce pays des savants et des poètes dont les rois, naguère, parlaient français[22] ».

Le drame d’Homa

Il y a, au centre de cette aventure que furent Les Nouvelles de Kaboul, une tâche bien sombre, celui du suicide d’Homa, un drame qui hante Bernard-Henri Lévy, comme un djinn qu’il pourchassait encore à Kaboul en 2021, alors qu’il se rend en Afghanistan pour Paris-Match et son film Une autre idée du monde. Je prends la décision, pour finir, de le laisser, Lévy, raconter l’histoire de ces fiançailles tragiques, de ce Roméo et Juliette afghan :

Homa avait 21 ans.

Elle était l’une des innombrables femmes de Kaboul que la chute des talibans semblait avoir rendues à l’existence.

Elle était belle. Très belle. Je me souviens, pour l’avoir croisée aux tout débuts de l’aventure des Nouvelles, d’une grande fille, drapée dans de longues tuniques et portant, selon les jours, un léger voile gris perle ou vert sur les cheveux. Elle avait une bouche tendre et, me semble-t-il, imperceptiblement maquillée. Des grands yeux curieux qu’éteignait parfois un accès de timidité. Mais il suffisait […] d’un mot, d’un encouragement, d’une commande d’article qui lui plaisait, d’un sourire, pour que son joli visage se ranime et retrouve sa gaieté.

Homa, en réalité, était amoureuse.

Elle avait rencontré un jeune homme qui travaillait, lui aussi, pour une ONG occidentale et dont, comme toutes les filles de son âge, elle souhaitait partager la vie.

Or lorsque, il y a quelques semaines, après le Nouvel An afghan, les deux familles se sont rencontrées, lorsque la famille du jeune homme vint, dans sa petite maison d’un quartier misérable de la périphérie de Kaboul, demander sa main à son père, celui-ci la refusa au double motif que le prétendant était chiite et qu’elle était, de toute façon, promise au fils d’une famille amie.

Alors, Homa ne s’est pas révoltée. Elle n’a pas fui, comme dans nos romans de jadis, avec l’élu de son cœur. Elle a juste demandé une avance sur son salaire.

Elle a acheté des médicaments dans une pharmacie proche du journal. Elle a parlé une dernière fois, au téléphone, sans rien laisser paraître de son intention, avec quelques-unes de ses amies. Et elle a choisi de prendre congé d’un monde où la liberté d’une femme est chose inconnue ou incongrue. […]

Homa, autrement dit, est morte, non pas exactement de la méchanceté, mais de l’infinie bêtise que porte en lui le fondamentalisme[23].

Note de bas de page (n° 1)

 Bernard-Henri Lévy, Rapport au Président de la République et au Premier Ministre sur la participation de la France à la reconstruction de l’Afghanistan, Paris, Grasset et La Documentation française, 2002.


  1.  Bernard-Henri Lévy, Rapport au Président de la République et au Premier Ministre sur la participation de la France à la reconstruction de l’Afghanistan, Paris, Grasset et La Documentation française, 2002.

  2. Note de bas de page (n° 2)

     Reza Deghati, « Éditorial », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, Septembre 2002, p. 3.

  3.  Reza Deghati, « Éditorial », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, Septembre 2002, p. 3.

  4. Note de bas de page (n° 3)

     Idem. 

  5.  Idem. 

  6. Note de bas de page (n° 4)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VIII: Jours de colères, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 2004, p. 222. 

  7.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VIII: Jours de colères, Paris, Le Livre de Poche, coll. « Biblio essais », 2004, p. 222. 

  8. Note de bas de page (n° 5)

     Ibid., p. 226.

  9.  Ibid., p. 226.

  10. Note de bas de page (n° 6)

     Ibid., p. 224.

  11.  Ibid., p. 224.

  12. Note de bas de page (n° 7)

     Ibid., p. 226.

  13.  Ibid., p. 226.

  14. Note de bas de page (n° 8)

     Ibid., p. 224-225.

  15.  Ibid., p. 224-225.

  16. Note de bas de page (n° 9)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, Paris, Grasset, 2010, p. 1331.

  17.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, Paris, Grasset, 2010, p. 1331.

  18. Note de bas de page (n° 10)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VIII: Jours de colères, op. cit., p. 225.

  19.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VIII: Jours de colères, op. cit., p. 225.

  20. Note de bas de page (n° 11)

     Idem.

  21.  Idem.

  22. Note de bas de page (n° 12)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, op. cit., p. 1325. 

  23.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, op. cit., p. 1325. 

  24. Note de bas de page (n° 13)

     Ibid., p. 1330.

  25.  Ibid., p. 1330.

  26. Note de bas de page (n° 14)

     Ibid., p. 1326.

  27.  Ibid., p. 1326.

  28. Note de bas de page (n° 15)

     Idem. 

  29.  Idem. 

  30. Note de bas de page (n° 16)

     Ibid., p. 1327.

  31.  Ibid., p. 1327.

  32. Note de bas de page (n° 17)

     Idem.

  33.  Idem.

  34. Note de bas de page (n° 18)

     Idem.

  35.  Idem.

  36. Note de bas de page (n° 19)

     Idem.

  37.  Idem.

  38. Note de bas de page (n° 20)

     Atiq Rahimi, « Retrouver les visages et l’identité des Afghans », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, septembre 2002, p. 45.

  39.  Atiq Rahimi, « Retrouver les visages et l’identité des Afghans », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, septembre 2002, p. 45.

  40. Note de bas de page (n° 21)

     Jacques Chirac, « Une leçon d’espoir et de volonté », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, septembre 2002, p. 29.

  41.  Jacques Chirac, « Une leçon d’espoir et de volonté », Les Nouvelles de Kaboul, N°1, septembre 2002, p. 29.

  42. Note de bas de page (n° 22)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, op. cit., p. 1331.

  43.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI: Pièces d’identité, op. cit., p. 1331.

  44. Note de bas de page (n° 23)

     Ibid., p. 1333-1334.

  45.  Ibid., p. 1333-1334.


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