Philippe Sollers et Bernard-Henri Lévy
Ils font connaissance en 1977, à l’époque où Bernard-Henri Lévy prépare la Barbarie à visage humain. L’histoire veut que BHL ait, plusieurs après-midis de suite, lu son opus à voix haute devant son aîné. Une amitié est née là, qui ne s’est jamais démentie. Sollers a méthodiquement défendu les trois premiers essais de Lévy : La Barbarie à visage humain, puis Le Testament de Dieu et, enfin, dans le Matin de Paris, L’Idéologie française. Lévy, de son côté, n’a cessé d’apporter son soutien à Sollers chaque fois qu’il a eu le sentiment que celui-ci jouait une partie difficile ou importante. Dans Ennemis publics, sa correspondance avec Michel Houellebecq, il parle du caractère « rare » et « précieux » de la sympathie intellectuelle qui les unit.
Bernard-Henri Lévy à propos de Philippe Sollers
Quand nous serons morts, lui et moi, il n’y aura plus personne pour comprendre certaines choses.
Les Aventures de la liberté, Grasset.
Une vie. Ou plusieurs. A la façon de Pythagore, dont la légende voulait qu’il eût vécu vingt vies en une vie.
Le Point, 22 mars 2001.
Sollers est l’anti-Gygès. Il porte une cuirasse de lumière qui aveugle un peu. Mais c’est en projetant ce leurre, cette image feinte de lui-même, cet hologramme, qu’il tient à distance les malveillants et aura, enfin, la paix.
Le Point, 20 septembre 2002.
Philippe Sollers à propos de Bernard-Henri Lévy
La meilleure prose politique d’aujourd’hui.
Le Monde, 13 mai 1977.
Guaino et Chevènement que le génial BHL aura conduits à l’injure. Voilà un art : agiter un chiffon rouge devant des systèmes nerveux primitifs, et hop, ils foncent.
Journal du dimanche, 28 octobre 2007.
A part moi, je ne vois personne, dans ce pays, qui ait été autant insulté.
Un vrai roman, Mémoires, Plon 2007.
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