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Rapport au Président de la République et au Premier ministre sur la participation de la France à la reconstruction de l’Afghanistan

Par Félix Le Roy

Après que les talibans eurent été chassé de l’Afghanistan au début des années 2000, vint le temps de dresser un état des lieux du pays pour amorcer sa reconstruction. Jacques Chirac envoya alors Bernard-Henri Lévy sur place. De cette mission, le philosophe tira un Rapport protéiforme qui contient de nombreuses propositions concrètes. Le destin de ce texte a croisé à nouveau l’actualité afghane à l’été 2021 au moment de sa publication aux USA.

Bernard-Henri Lévy (au centre) en Afghanistan, dans la ville de Bamiyan en mars 2002.
Mars 2002, Bernard-Henri Lévy à Bamiyan en Afghanistan. ©Alexis Duclos

Genèse du Rapport

Le 22 février 2002, au lendemain du 11 septembre et de l’assassinat du commandant Massoud, Bernard-Henri Lévy annonce aux lecteurs de son bloc-notes du Point l’interruption provisoire de celui-ci. La première depuis que le philosophe s’astreint à cet exercice d’écriture quotidien. Le Président de la République et le Premier ministre viennent de lui confier une mission « d’information et de réflexion[1] ». Jacques Chirac regrette de ne pas avoir entendu l’appel que venait lui lancer en France, avec le soutien amical de Bernard-Henri Lévy, Ahmad Shah Massoud, le 6 avril 2001. Il décide alors, un an plus tard, d’envoyer l’écrivain en ambassade. Son objectif, selon la lettre que lui adresse Hubert Védrine depuis le Quai d’Orsay, est le suivant : « préciser les attentes et les besoins du peuple afghan[2] » dans divers domaines, et ainsi contribuer orienter la France dans sa coopération avec l’Afghanistan. Le pays se réveille à peine, au milieu des ruines, de la domination talibane qui s’était abattu sur son territoire. Il revient à Bernard-Henri Lévy, sous statut diplomatique, de dresser un état des lieux dans plusieurs domaines : éducation, santé, culture, mais aussi « développement social et économique, construction de l’État de droit[3] ». En s’appuyant sur ses premières conclusions il devra établir une liste de recommandations, forte de propositions nouvelles, pour poser les bases d’un projet de coopération entre les deux pays.

De Claudel à Gary, de Rondeau à Rufin ou Remy, nombreux sont les écrivains qui revêtirent le frac diplomatique. Bernard-Henri Lévy, lui, lorsqu’il part représenter la France en Afghanistan au début des années 2000, c’est sans broderies, ganses dorées et plumes d’autruches. Il est ainsi dépêché à Kaboul, dans cette contrée qu’il connaît bien, et s’apprête à recueillir auprès du peuple afghan, ses vœux pour demain. Le voyage s’inscrit dans la suite des trois déplacements qu’il fit en Afghanistan et qui le lièrent aux moudjahidines et à leur commandant, le lion du Panshir, Ahmad Shah Massoud. Il en résulte un ouvrage qui méprise le verbiage bureaucratique et offre à son lecteur un véritable plaisir de lecture. Il nous raconte l’histoire du lien franco-afghan, tout en offrant par exemple une peinture enchanteresse des bouddhas perdus de Bamiyan.

Une écriture qui déborde le formalisme du rapport

Si la lecture d’un rapport diplomatique peut, au premier abord, sembler fastidieuse, rébarbative, c’est sans compter sur la manière très libre de Bernard-Henri Lévy de le mettre en forme. Ce texte protéiforme duquel émane, nous le verrons, un programme d’aide politique, sociétale et culturelle concret, est un véritable carnet de voyage trépidant, avec ses portraits bigarrés et ses scènes inattendus à l’impeccable authenticité. C’est le lien franco-afghan qui veut ça, qui crée cette dimension littéraire et, par la force des choses, combattante, qui donne un souffle singulier, presque romanesque à l’ouvrage. Il y est question des écrivains français en Afghanistan, mais aussi des voyageurs-aventuriers que furent les archéologues de la Dafa, de l’histoire du pays avec ses bouddhas de Bamiyan, des paysages de la vallée perdue de l’Hindou Kouch et des traces du passage du conquérant hellène Alexandre le Grand à Bactres, de ses héros, les moudjahidines du commandant Massoud. Lévy met en place une poétique des lieux (géopoétique), et des êtres, à l’échelle d’un pays dans lequel, à travers son bilan, dans le cadre à première vue austère d’une mission diplomatique, il nous plonge.

Il y a les lieux, et donc l’art. Si Bernard-Henri Lévy est convaincu « que la France peut, sans complexe, inscrire en tête de son agenda afghan des initiatives visant à la sauvegarde du patrimoine archéologique national[4] », son Rapport est l’occasion de revenir sur les sites millénaires qui unissent, par leur histoire, celle d’une amitié par le biais de missions archéologiques, le pays de la Dafa d’Alfred Foucher – « ces aventuriers admirables qui, s’enfonçant dès le début des années 20, à dos de cheval ou à pied, avec des moyens de fortune, au cœur d’un Afghanistan rêvé, ont voué leur vie à l’exhumation de ses civilisations englouties[5] » – au pays de Bamiyan. Le philosophe considère que les vandalismes perpétrés par les Talibans, les crimes contre la pierre, constituent des crimes contre les hommes. Que l’on détruit l’âme en portant un coup fatal à l’identité, aux vestiges de la mémoire, et que l’on atteint ainsi les corps. L’enjeu est de « sauver une Vénus assoupie, une tête d’oiseau sculptée sur un bas-relief hindou ou une fresque gréco-bouddhique mutilée[6] », mais aussi d’autres trésors – Lévy en fait l’inventaire – tels que le métal frappé de Mir Zakah, les statuettes gandharas, un buste de devata du VIIe siècle, une tête de bouddha en femme de Tapa-Kalan, et tout ce qui regorge dans les sols d’Aï Khanoum, Hadda, Begram avec ses ivoires et Bactres. Il rend alors un homme vibrant, en beauté, inspiré, à ces vestiges, sur « cette terre de haute civilisation où naquit l’art gréco-bactrien, où s’épousèrent l’Inde et la Grèce, où des plâtres grecs se composèrent avec des laques chinoises et des ivoires indiens, où l’art islamique lui-même connut, autour des rois ghaznévides et timurides, un éclat extraordinaire[7] ».

Ensuite, il y a les hommes. Celles et ceux croisé par l’écrivain sur son chemin afghan. C’est l’occasion pour Lévy, alors qu’il retranscrit ses conversations avec des habitants de Kaboul, des seigneurs de la guerre ou des hommes politiques tel quel le Président Ahmid Karzaï, d’en faire le portrait, portrait dont il dira qu’après plusieurs rencontres il « s’est affiné[8] ». Karzaï justement :

Ce grand front dégarni. Ce nez busqué, ces pommettes vives, ce regard sombre et un peu triste, qui lui donnent l’air d’un Christ byzantin. Cette élégance aussi. Ce mélange, plus exactement, d’élégance et d’austérité, presque d’ascétisme. […] Ahmid Karzaï porte, ce matin, le pantalon large et la longue tunique du salwar khamis traditionnel, mais sur une chemise européenne de bon faiseur[9].

Il s’agit d’intégrer le lecteur au texte. De donner à voir. De lui faire sentir. De l’enrober dans les atmosphères que l’auteur traverse, lui faire respirer le même air. Lorsqu’il fait face à une jeune secrétaire de l’administration, il n’est pas question que d’un jeune secrétaire, mais d’un jeune secrétaire « très oxfordien[10] », l’hôtel Intercontinental est un « décor[11] » de théâtre avec ses « lambris dorés[12] » – Lévy par de « scène[13] » – pour un dialogue entre warlords, dans « des salons décatis et pauvrement illuminés[14] ». Il est planté, on le voit, on y est. C’est aussi cela la richesse du livre, le style béhachélien, cette capacité, en quelques mots, à préciser les choses, à les rendre palpables par la caractérisation. Lévy voit tout, note tout, jusqu’au tic nerveux qui fait cligner l’œil gauche de Karzaï, et qui exprime sa nervosité, lorsqu’il pose, « assis en tailleur sur son canapé, sa toque d’astrakan sur un coussin[15] », lorsqu’il a froid et demande qu’on lui apporte un autre cafetan pour s’y emmitoufler. Tout oui, vraiment tout, comme en témoigne son goût pour l’onomastique (à la fois l’anthroponymie et la toponymie) ; avec les seigneurs de la guerre par exemple, qu’il passe en revue, lors du récit de la deuxième rencontre avec le Président afghan :

Ils sont tous venus, Ouzbeks, Tadjiks, Pachtouns, de Kandahar et de Jalalabad, Nouristanis, Hazaras, Turkmènes, Baloutches de Herat, Aimaks de Kohi-Baba, Kirghizes, ils sont là, vraiment tous, descendus de leurs montagnes ou venus des pleines désertes de Kunduz et de Gardez. […] Il y a là Ahmad Khan […] Hadji Abdul Qadir […] silencieux et songeur le mollah Naqibullah […], de la tribu des Durrani, qui négocia, en décembre, avec Gul Agha Sherzaï, la reddition de Kandahar. Il y a Karim Khalili […] nous écouterons, dans l’effroi, les récits qu’il nous fera des combats de Darisuf et Yakaulang […]. Il y a un autre commandant hazara, teint cuivré et barbiche clairsemée des nomades mongols d’Asie centrale. […] Il y a là Rachid Dostom, le boucher de Mazar-i-Sharif […] Il y a Ismaël Khan, l’émir d’Herat, avec son œil malin, son turban, sa longue barbe blanche et ce teint rosé qui le fait ressembler à une miniature persane[16].

Le projet de reconstruction du pays

Bernard-Henri Lévy partage, avec Joseph Kessel, ce qu’il désigne comme une « passion afghane[17] ». C’est un nom de cette passion qu’il dresse un état des lieux du pays et propose diverses mesurent pour favoriser sa renaissance. L’enjeu est de briser un « cercle de destruction[18] » de l’Afghanistan. En effet, « c’est avec cette logique du pire qu’il faut, en participant à la reconstruction, à Kaboul, d’un État de droit, essayer de rompre[19]. » Lorsque Bernard-Henri Lévy écrit ces lignes, la logique du pire et celle du Mollah Omar, de ses disciples, et du terrorisme islamique qui gangrène la région, sur place et dans les pays voisins comme au Pakistan. Il n’est pas, à ce stade, question de droit d’ingérence. Pour le philosophe, c’est une question de devoir, « c’est un acte, non de compassion, mais de justice. […] Aider l’Afghanistan à relever ses ruines n’est pas un acte de charité mais une obligation morale[20] ». Il met alors en place un projet, force de propositions, dont voici le compendium :

  1. Reconstruire une police d’État.
  2. Reconstruire une armée nationale.
  3. Former des officiers afghans dans des écoles militaires françaises, Saint-Cyr Coëtquidan ou Saint-Maixent.
  4. Créer une unité d’élite antiterroriste sur le modèle du GIGN.
  5. Proposer une structure de type fédéral avec une assemblée des régions, sénat des ethnies, chambre des warlords.
  6. Financer, à Kaboul, avec l’appui du ministère des Droits de la femme, un Forum international femmes qui aurait vocation à établir les principes d’une charte des droits de la femme afghane.
  7. Annexer cette charte à la Constitution pour garantir ces droits.
  8. Créer à Kaboul une Maison des femmes pour la démocratie et la dignité.
  9. Favoriser le dialogue entre les femmes en Afghanistan, via l’association Asia (Agency for small-scale integrated women section activities), et en France, par l’ouverture d’une ligne de correspondance, sur des questions politiques, mais aussi (et peut-être d’abord) intimes.
  10. Implanter sur tout le territoire, autant que faire se peut, des écoles laïques, gratuites, et obligatoires.
  11. Former des enseignants, des « hussards noirs » afghans, qui rependraient des discours de citoyenneté, de droit, de savoir, de lumières et de paix.
  12. Créer une ENA afghane, comme cela a été fait en Algérie.
  13. Reconstruire les villes après les urbicides talibans et, pour ce faire, déléguer une mission d’architectes, d’urbanistes, de grands commis de l’État, pour établir un projet de reconstruction.
  14. Créer un Institut International Ahmad Shah Massoud et un Prix Massoud pour saluer des valeurs de résistance.
  15. Créer un Centre culturel Joseph Kessel à Kaboul.
  16. Créer une Maison afghane des écrivains, le Centre Bahudine Majrouh, parrainée par la Maison des écrivains de la littérature à Paris.
  17. Faire paraître à Kaboul deux magazines littéraires de Peshawar, L’Aube et La Perle du Dari.
  18. Faire à l’Afghanistan un don de papier pour pouvoir imprimer des livres.
  19. Redonner vie au cinéma afghan en rénovant une salle à Kaboul et en établissant un partenariat entre Afghan Films et Unifrance Films, et en créant une société de coproduction : Ariana Films.
  20. Restaurer des archives audiovisuelles avec l’aide de l’INA.
  21. Soutenir techniquement la télévision (créer une délégation entre France Télévision et Arte pour dresser un inventaire des besoins télévisuels), former des techniciens, accueillir des journalistes en stage.
  22. Soutenir le quotidien Arman Mili et l’ONG Aïna ; mettre en place, à Kaboul, un Media Center.
  23. Créer l’hebdomadaire bilingue, en dari et en français, Les Nouvelles de Kaboul.
  24. Soutenir la radio panchiri Solh ; fournir, avec l’aide de Radio France, des émetteurs.
  25. Inaugurer, à Kandahar, en territoire pachtoun, dans le lieu symbolique de l’ancienne maison de Mollah Omar, un Musée national de la souffrance et du martyre afghans.
  26. Sanctuariser les fouilles archéologiques pour les protéger, dans un premier temps, et ainsi mettre sous scellés les richesses de la mémoire de l’Afghanistan.
  27. Importer à Kaboul une exposition du musée Guimet sur l’art afghan.
  28. Organiser le rapatriement d’œuvres dispersées, et procéder à un archivage rendu public.
  29. Bâtir un Musée national.
  30. Former des archéologues.
  31. Tenter de retrouver, après la destruction par les talibans des bouddhas Sol Sol et Shahmana, le bouddha couché de Bamiyan.
  32. Créer une faculté de théologie à Kaboul pour rompre avec l’enseignement du wahhabisme.
  33. Reconstruire le CHU d’Ali Abad.
  34. S’appuyer sur des ONG, à qui l’on fournirait une dotation exceptionnelle d’urgence, pour mettre en œuvre une aide sanitaire sur tout le territoire.

L’objectif de tout cela était à l’époque de renouer le fil d’un dialogue. Au terme de son rapport, en 2002, Bernard-Henri Lévy conclut à propos de ce pays, l’Afghanistan, et de ses misères : « Trois guerres et quarante ans plus tard, la problématique n’a guère changé[21]. » Et cette problématique ne changera pas, comme en témoigne les événements de l’été 2021, alors même que ce Rapport va être publié au États-Unis.

L’édition américaine du texte

À l’été 2021, vingt ans après cette mission, durant laquelle l’éthique de conviction avait rejoint l’éthique de responsabilité, le rapport que l’écrivain rendit sur la participation de la France à la reconstruction de l’Afghanistan paraît aux États-Unis. Précédemment publié en français par Grasset et la Documentation Française en 2002, le rapport est publié cette fois sous l’égide du Middle East Institute de Washington, dans une version augmentée par une préface du Général Petreaus, ancien commandant de la Force internationale d’assistance et de sécurité en Afghanistan et ancien directeur de la CIA, et par un texte du professeur Marvin G. Weinbaum, professeur émérite de sciences politiques à l’Université d’Illinois. Fait rare pour ce genre de texte, le Rapport Afghanistan bénéficie à cette occasion d’un nouveau souffle, au cœur d’une actualité brûlante. En effet, à cette période, les boys de l’armée américaine qui assuraient l’équilibre de la zone, à la demande de Joe Biden, se retire du territoire afghan. Les check-point à la frontière avec le Pakistan se rendent sous la menace, Kaboul est en train de tomber. La situation sur place s’effondre en quelques semaines, à toute vitesse. Au pays des chevaux, rien ne va plus. Ce déséquilibre causé par l’Amérique conduit les forces de la coalition internationale à se retirer, et provoque la chute du pays, à nouveau, dans les mains des talibans.

À l’occasion de cette réédition du texte de Bernard-Henri Lévy, et dans ce contexte de catastrophe, David Petraeus écrit : « Son Rapport, qui vient d’être traduit en anglais, vaut la peine d’être lu, même vingt ans plus tard[22]. » Le général américain loue le brillant travail de l’écrivain français et propose sa lecture du texte, en point ses enjeux essentiels :

Plusieurs mois durant, Lévy parcourut le pays d’un bout à l’autre, à la rencontre des notables locaux comme des populations, glanant des informations dans tous les milieux, analysant avec brio les gens et les situations, pointant du doigt les problèmes venus du fond des âges et les erreurs passées, mettant en regard les nouvelles possibilités qui s’ouvraient à l’Afghanistan, listant les extraordinaires opportunités offertes par l’aide et la protection internationales à un pays si longtemps martyr. Dont celle, pour l’Afghanistan, de s’ouvrir au monde, tout en continuant de célébrer sa propre histoire et ses traditions[23].

Ce qui frappe David Petraeus c’est l’acuité du regard qu’a posé Bernard-Henri Lévy sur l’Afghanistan. Avec le recul des années le général reconnaît la pertinence de vision et de ses propositions, et persiste dans cette voie et affirmant qu’elles auraient pu permettre d’éviter bon nombre de situations, jusqu’aux ravages de l’été 2021. Cette réédition révèle un « désastre politique[24] », une « débâcle intellectuelle morale[25] », en pointant du doigt l’inaction des grandes démocraties durant deux décennies ; il y a là un hiatus qui se crée entre les recommandations de Bernard-Henri Lévy auprès de la France et leur application sur le terrain. Le destin de son livre porteur d’espérance suit le destin afghan, son lecteur américain, fin connaisseur des lieux pour y avoir dirigé les Forces spéciales, déclarant à l’issue de sa préface : « Je suis heureux de passer en revue, en parcourant le Rapport vieux de deux décennies de Lévy, ce que nous espérions alors, quelle était à l’époque notre vision ; et, ainsi, de méditer sur les pas de travers, les erreurs et d’autres facteurs encore, qui firent obstacle à la réalisation de la vision d’un homme reconnu pour être un vrai visionnaire[26]. »

Note de bas de page (n° 1)

Lettre d’Hubert Védrine adressée à Bernard-Henri Lévy, reprise en préambule du Rapport au Président de la République et au Premier Ministre sur la contribution de la France à la reconstruction de l’Afghanistan, Paris, Grasset et La documentation française, 2002, p. 7.


  1. Lettre d’Hubert Védrine adressée à Bernard-Henri Lévy, reprise en préambule du Rapport au Président de la République et au Premier Ministre sur la contribution de la France à la reconstruction de l’Afghanistan, Paris, Grasset et La documentation française, 2002, p. 7.

  2. Note de bas de page (n° 2)

    Idem.

  3. Idem.

  4. Note de bas de page (n° 3)

    Ibid., p. 8.

  5. Ibid., p. 8.

  6. Note de bas de page (n° 4)

    Ibid., p. 113.

  7. Ibid., p. 113.

  8. Note de bas de page (n° 5)

    Ibid., p. 120.

  9. Ibid., p. 120.

  10. Note de bas de page (n° 6)

    Ibid., p. 114.

  11. Ibid., p. 114.

  12. Note de bas de page (n° 7)

    Ibid., p. 113.

  13. Ibid., p. 113.

  14. Note de bas de page (n° 8)

    Ibid., p. 91.

  15. Ibid., p. 91.

  16. Note de bas de page (n° 9)

    Ibid., p. 47.

  17. Ibid., p. 47.

  18. Note de bas de page (n° 10)

    Ibid., p. 48.

  19. Ibid., p. 48.

  20. Note de bas de page (n° 11)

    Ibid., p. 69.

  21. Ibid., p. 69.

  22. Note de bas de page (n° 12)

    Idem.

  23. Idem.

  24. Note de bas de page (n° 13)

    Ibid., p. 65.

  25. Ibid., p. 65.

  26. Note de bas de page (n° 14)

    Ibid., p. 57.

  27. Ibid., p. 57.

  28. Note de bas de page (n° 15)

    Ibid., p. 70.

  29. Ibid., p. 70.

  30. Note de bas de page (n° 16)

    Ibid., p. 58-62.

  31. Ibid., p. 58-62.

  32. Note de bas de page (n° 17)

    Ibid., p. 11.

  33. Ibid., p. 11.

  34. Note de bas de page (n° 18)

    Ibid., p. 12.

  35. Ibid., p. 12.

  36. Note de bas de page (n° 19)

    Idem.

  37. Idem.

  38. Note de bas de page (n° 20)

    Ibid., p. 13-14.

  39. Ibid., p. 13-14.

  40. Note de bas de page (n° 21)

    Ibid., p. 175.

  41. Ibid., p. 175.

  42. Note de bas de page (n° 22)

    Préface du général Petraeus in Past as prologue : Revisiting Bernard-Henri Lévy’s 2002 Report on Afghanistan, repris dans La Règle du Jeu dans une traduction de Gilles Hertzog.

  43. Préface du général Petraeus in Past as prologue : Revisiting Bernard-Henri Lévy’s 2002 Report on Afghanistan, repris dans La Règle du Jeu dans une traduction de Gilles Hertzog.

  44. Note de bas de page (n° 23)

    Idem.

  45. Idem.

  46. Note de bas de page (n° 24)

    Bernard-Henri Lévy, « Le Président Chirac, le général Petraeus et mon rapport afghan », bloc-notes in Le Point, 23 juillet 2021.

  47. Bernard-Henri Lévy, « Le Président Chirac, le général Petraeus et mon rapport afghan », bloc-notes in Le Point, 23 juillet 2021.

  48. Note de bas de page (n° 25)

    Idem.

  49. Idem.

  50. Note de bas de page (n° 26)

    Préface de David Petraeus, Past as prologue : Revisiting Bernard-Henri Lévy’s 2002 Report on Afghanistan, op. cit.

  51. Préface de David Petraeus, Past as prologue : Revisiting Bernard-Henri Lévy’s 2002 Report on Afghanistan, op. cit.


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