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Salman Rushdie

Par Félix Le Roy

Au commencement il y a un livre, Les Versets sataniques. Ce roman, écrit par Salman Rushdie, vaudra à son auteur de voir s’abattre sur lui, en 1989, une fatwa – une condamnation à mort pour blasphème envers l’islam – lancée par l’ayatollah Khomeiny. Bernard-Henri Lévy a soutenu Rushdie dès les premiers instants de ce sombre épisode, lui offrant une maison symbolique : sa revue La Règle du jeu. Un soutien qui demeure inébranlable. Récit.

Photo en couleur de Bernard-Henri Lévy et Salman Rushdie à Londres en avril 1994.
Bernard-Henri Lévy et Salman Rushdie à Londres en avril 1994. ©Jean Cazals

Les Versets sataniques : le droit à la fiction contre l’intégrisme islamique

« Salman Rushdie, mon ami[1] ». Peut-être faut-il commencer par-là : le lien qui unit Bernard-Henri Lévy et Salman Rushdie est un lien d’amitié, fondé sur un mouvement de solidarité du premier envers le second au moment de l’édiction, le 14 février 1989, d’une fatwa iranienne qui condamne Rushdie à mort, alors que les télévisions du monde entier rapportent des images d’autodafés au cours desquels sont détruits Les Versets sataniques. Lévy réagit immédiatement car « Les principes ne se divisent pas. Ils ne souffrent ni nuances ni exceptions. Et s’il est un principe qui, dans l’ordre de l’esprit comme dans les autres, ne peut supporter le moindre compromis, c’est bien celui de ne céder jamais, en aucune circonstance et sous aucun prétexte, au fanatisme ou au chantage[2]. » Il propose très vite des pistes pour soutenir Rushdie. Premièrement, pour manifester la solidarité des écrivains, il lance l’idée d’une édition du texte avec des préfaces conjointes comme ce fut le cas pour Pierre Guyotat dont le livre Éden, Éden, Éden, censuré vingt ans auparavant, avait été préfacé par Michel Leiris, Roland Barthes et Philippe Sollers. Deuxièmement il lui semble important de prêter main forte à l’éditeur qui prendra le risque courageux de publier le livre en France, et propose à l’ensemble des grandes maisons d’édition d’en racheter les droits pour éviter que n’apparaisse aux yeux des intégristes une cible unique et pour témoigner d’un vaste soutien. Enfin, Bernard-Henri Lévy interroge le gouvernement français sur ses rapports avec le régime de Téhéran. Fraternité d’homme à homme donc, mais aussi d’écrivains. Vingt ans plus tard, dans l’un de ses bloc-notes, Lévy se souviendra :

Comme nombre d’autres écrivains, ma réaction est immédiate et s’oppose aux prudences des responsables politiques et religieux de la planète : solidarité d’instinct, inconditionnelle, avec le romancier. Et cela parce que je sens, à la seconde, que quelque chose d’essentiel se joue là, sous nos yeux, dans le bruit et la fureur des émeutes de Karachi, Delhi ou Londres : la vie d’un homme, sans doute ; le droit d’un romancier à continuer de forger ses fictions, naturellement ; mais, aussi, un séisme durable, profond, dans le paysage idéologique contemporain[3].

Alors de quoi cette « affaire Rushdie » est-elle le nom ? De quel virus est-elle le symptôme ? Celui de la montée de l’intégrisme islamisme à la fin du XXsiècle, et l’émergence de ce nouveau fascisme qu’est le fascislamisme :

Elle aura été l’une des dates, sinon la date, marquant l’apparition de cette nouvelle variante du fascisme qu’est le fascislamisme. […] Le premier temps de la séquence fut – cela m’apparaît, rétrospectivement, soudain très clair – cette condamnation à mort d’un écrivain pour cause d’offense à la lettre du Coran[4].

Pour Bernard-Henri Lévy, Salman Rushdie symbolise « le proscrit, incarnation de la résistance aux fondamentalismes terroristes[5] » par la littérature. Il est un héritier de Voltaire, « il a, ce voltairianisme contemporain, le visage de Salman Rushdie quand il réclame, au moment des Versets sataniques, le droit à la fiction jusques et y compris dans sa lecture d’un épisode de la geste de Mahomet[6]. » L’engagement de Bernard-Henri Lévy aux côtés de Rushdie est un combat qui vise à défendre les mots et leurs lumières, la littérature et ses Lumières « car, pour Salman Rushdie, la littérature est un roc. Et il est lui-même, à son image, un roc de courage et de mots sur lequel s’est brisée la vague islamiste[7]. » Il vise également à mettre en avant la laïcité, « la vraie laïcité. Celle qui, par-delà la querelle scolaire, nous permettrait de penser, et combattre, la montée des intégrismes. […] La laïcité contre les fondamentalismes, c’est-à-dire les pensées du fondement, ou les délires de pureté[8] ». Ainsi il regrettera, après avoir rencontré, à Helsinki, l’auteur des Enfants de minuit, en compagnie de Gabi Gleichman, d’apprendre que la France a refusé par trois fois de l’accueillir : la France n’est pas à la hauteur de ses Lumières et se couche sous la pression des ayatollahs. En octobre 1992 il adresse une lettre ouverte à Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, dans laquelle il déclare inviter Rushdie à Paris en son nom et au nom de sa revue La Règle du jeu, et somme le gouvernement de rendre cette rencontre possible : la France redeviendrait alors pour lui « celle de Voltaire et de l’honneur[9] ». Quelques mois plus tard l’accord est donné, Salman Rushdie entre sur le territoire français. Mais la fatwa court toujours, la menace est belle et bien là. Bernard-Henri Lévy n’aura de cesse de maintenir chacun en garde face au moindre relâchement, car il comprit très vite que l’affaire Rushdie ne s’arrêterait jamais, jamais vraiment. Cette liberté en trompe l’œil permet de comprendre l’évolution protéiforme de la menace terroriste à la fin du siècle dernier et l’apparition de ceux que l’on désignera, quelques années plus tard, comme des « loups solitaires » :

Et dans le cas où, de guerre lasse, l’État iranien annulerait la condamnation, s’il ne se trouvera pas, toujours, des fanatiques pour s’en souvenir[10] ?

Rien ne permet d’exclure que l’on voie un jour surgir un Ramon Mercader chiite qui, au terme d’une longue traque, et pour le compte d’un pouvoir qui se serait, d’avance, innocenté, exécuterait une sentence dont on nous rappelle, par ailleurs, qu’elle est théologiquement imprescriptible. Prudence, donc. Vigilance. Et frivolité de ceux qui […] crient naïvement victoire, s’exclament « l’affaire Rushdie est terminée et, en échange de bonnes paroles, s’apprêtent à tourner la page. […] L’affaire Rushdie n’est pas finie[11].

L’« affaire » est-elle, pour autant, terminée ? Non. Car il reste toujours, chacun le sait, l’hypothèse du tueur isolé, ivre de haine et de foi, qui aurait le sentiment, non de désobéir, mais d’être fidèle au contraire à l’esprit de la sainte foi […]. Qu’est-ce qu’un terroriste ? Ce n’est pas seulement un tueur, c’est un juge doublé d’un tueur. C’est un juge qui s’est donné le pouvoir d’exécuter lui-même la sentence. Alors, Salman sait bien qu’une nouvelle affaire est sans doute en train de naître : plus d’Iran pour commanditer le crime ; plus de Grande-Bretagne pour l’en tenir, un jour ou l’autre, pour responsable ; mais une fatwa miniaturisée, sans auteur ni vrai coupable – et d’autant plus redoutable.[12]

La Règle du jeu, un refuge

Pour venir en aide à l’écrivain dans la tourmente, Bernard-Henri Lévy décide, en 1990, de lui ouvrir les portes de sa revue, La Règle du jeu. Salman Rushdie intègre le comité éditorial dès le premier numéro, et publiera dans le deuxième numéro de la revue une nouvelle inédite : Un bon conseil est plus rare que des rubis[13]. L’asile français, s’il peine à être mis en place physiquement, Bernard-Henri se charge de le mettre en place littérairement. Il publiera ensuite dans le n°7 un texte intitulé « Comment se réalisèrent les liens qui unissaient Isabelle d’Espagne et Christophe Colomb », puis dans le n°9 un texte vibrant au titre éloquent : « Le roman est la preuve de la démocratie ». Cette collaboration se poursuivra dans le n°11 avec « Un critique en liberté », dans le n°13 avec « L’entretien d’Arte ». Le n°10 de la revue consacrera un dossier à Salman Rushdie pour lequel se mobiliseront de nombreux écrivains tels que Fernando Arrabal, Maurice Blanchot, Jacques Chessex, Carlos Fuentes, Claudio Magris, Florence Malraux, Jorge Semprun, Claude Simon, Philippe Sollers, Mario Vargas Llosa ou encore Elie Wiesel. En octobre 2009, alors que La Règle du jeu fait un « pari sur l’archive[14] », la revue consacre le dossier de son 41ème numéro à « Salman Rushdie, vingt ans après la fatwa » : une plongée au cœur de cette affaire « qui donna, il y a vingt ans, le coup d’envoi des sombres temps où nous sommes toujours[15] ». Un numéro dans lequel on découvre un portrait de l’auteur par Richard Avedon et un texte poignant où Rushdie revient sur le cauchemar de la clandestinité : « Une malédiction littéraire ». Par ailleurs le n°69/70 de La Règle du jeu qui retranscrit les diverses versions de la pièce de Bernard-Henri Lévy, Looking for Europe, rapporte l’intervention amicale de Salman Rushdie, lors d’un appel vidéo joué sur les scènes de nombreuses capitales européennes. Ainsi, lorsqu’il s’agira de fêter les différents anniversaires de sa revue, Bernard-Henri Lévy ne manquera pas de citer le nom Salman Rushdie :

Ce comité́, on l’aura compris, n’est pas dans notre esprit l’un de ces catalogues de noms dont les jeunes revues aiment se dire qu’ils parrainent leur entreprise. S’ils sont là, c’est qu’ils partagent avec nous une idée de la littérature ainsi qu’un pari sur son pouvoir – et qu’ils composent de la sorte l’une de ces sociétés électives, faites d’affinités et d’amitiés, qui forment à nos yeux la seule communauté́ qui vaille. Tous (à l’exception, de Salman Rushdie qui, lui, nous a écrit et dont la présence ici, avait, pour le coup, valeur emblématique), nous sommes allés les voir. Et à tous nous avons dit : « cette revue est la vôtre ; elle attend vos suggestions et vos interventions ; vos textes et vos impressions[16] ».

Nos lecteurs, du reste, retrouveront presque inchangé́ le groupe d’écrivains qui avait, il y a quinze ans, constitué notre comité́ éditorial. Ils retrouveront les noms et, au fil des mois, les signatures de György Konrad, Claudio Magris, Fernando Savater, Peter Schneider, Jorge Semprun, Mario Vargas Llosa : je ne veux citer, ici, que les plus actifs – à commencer, bien sûr, par Salman Rushdie qui fut, on s’en souvient, l’un des piliers de la revue (en même temps que son sort, sa vie, sa liberté́ d’écrire menacée, furent contre les raisons d’État, l’un de nos combats les plus entêtés[17]).

Qu’il me suffise de préciser que les couleurs portées par les membres historiques du comité́ éditorial (Salman Rushdie par exemple, ou Amos Oz, ou Carlos Fuentes, ou Jorge Semprun, ou Peter Schneider) seront celles qui, demain comme hier, nous serviront d’étendard. […] La Règle du jeu et ses étoiles fixes. La Règle du jeu et ses théorèmes fondamentaux[18].

Bernard-Henri Lévy lecteur de Salman Rushdie

Certes le lien qui unit Bernard-Henri Lévy et Salman Rushdie est celui du combat pour la liberté de penser, d’écrire, de croire et de ne pas croire, et de le dire, mais c’est aussi un lien cristallisé par la littérature : « Défi par la littérature. Résistance par le roman[19] », écrit Bernard-Henri Lévy à propos du Dernier Soupir du Maure, « son livre le plus beau, le plus littéraire, le plus libre[20] ». Avant d’être un « cas », Rushdie est aussi, et avant tout, un écrivain. Et si l’homme Rushdie est menacé de mort, c’est aussi cet écrivain que l’on veut anéantir par la peur. Or ce dernier a continué d’écrire, et son ami n’a pas manqué de se réjouir de cela à travers la lecture de ses livres :

Salman Rushdie ne fait plus de politique mais revient au roman. C’est la preuve que les autres – les ayatollahs et leurs complices – ont réellement perdu. Car que voulaient-ils au fond ? Le tuer, certes. Mais aussi tuer en lui – et, peut-être, à travers lui – le désir même d’écrire. Victoire de la littérature. C’est-à-dire de la liberté[21].

Tuer l’écrivain en lui : ils n’y sont pas parvenus puisque le « condamné » n’a pas cessé, depuis, d’écrire – cette semaine encore, le très beau recueil de nouvelles que publie Plon, Est, Ouest[22].

Salman Rushdie publie son plus beau livre : La terre sous ses pieds (Plon). Le plus fou et le plus abouti. Le plus épique et, néanmoins, le plus drôle. Le plus monstrueusement inventif, baroque, foisonnant et, en même temps, le plus sentimental, le plus lyrique, le plus tendre – branché, dit-il, et c’est vrai, sur le « cœur timide et honteux du monde ». Un récit classique, pétri de mythologie – et une narration hypermoderne, une épopée pop, le grand roman du rock, du foot, de la photo, des tremblements d’encre et de terre qui font l’âge contemporain. Bref, un bonheur de lecture extrême. Un bonheur tout court pour ses amis qui voient s’éloigner, petit à petit, jusque dans son œuvre, le spectre de la fatwa : quelle belle idée notamment, quelle idée d’écrivain, d’avoir choisi de raconter son propre séjour en enfer de cette manière biaisée, détournée, à travers une réécriture de la fable d’Eurydice et d’Orphée[23] !

Bernard-Henri Lévy lecteur de Rushdie donc. Mais Salman Rushdie lecteur de Bernard-Henri Lévy aussi, lorsqu’il rend hommage à ce dernier en écrivant à propos de Sur la route des hommes sans nom :

This is a book born out of an extraordinary life, much of it spent plunging into the world’s most troubled and crucial places, a life committed to an internationalism that is not owned by the powerful, and to visions of France, Europe and liberty that can’t be understood by bureaucrats. A passionate, engaged book that combines philosophy, war reportage, and autobiography, the creation of a brilliant, brave and passionate mind. / Ce livre est né d’une vie extraordinaire, plongée dans les recoins les plus troublés et les plus critiques du monde, une vie vouée à un internationalisme qui n’est pas celui des puissants, et des visions de la France, de l’Europe et de la liberté qui ne peuvent pas être comprises par les bureaucrates. Un livre passionnant, engagé, qui combine philosophie, reportage de guerre, autobiographie, et la création d’un esprit brillant, courageux et passionné.

L’engagement de Bernard-Henri Lévy pour Salman Rushdie, son indéfectible soutien, est à la fois une histoire d’amitié, d’admiration entre écrivains, et un combat pour la liberté d’imaginer et de créer, une défense de la littérature, un combat pour la liberté face au fascisme islamique, c’est-à-dire un combat qui dépasse, et de loin, ces deux hommes.

Note de bas de page (n° 1)

 Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 2001, p. 400.


  1.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 2001, p. 400.

  2. Note de bas de page (n° 2)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI : Avec Salman Rushdie, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 1999, p. 19.

  3. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI : Avec Salman Rushdie, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 1999, p. 19.

  4. Note de bas de page (n° 3)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XII : Début de siècle, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 2013, p. 204.

  5.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XII : Début de siècle, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 2013, p. 204.

  6. Note de bas de page (n° 4)

    Ibid., p. 206

  7. Ibid., p. 206

  8. Note de bas de page (n° 5)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, Paris, Grasset, 2004, p. 818.

  9. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, Paris, Grasset, 2004, p. 818.

  10. Note de bas de page (n° 6)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, Paris, Grasset, 2010, p. 584.

  11. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, Paris, Grasset, 2010, p. 584.

  12. Note de bas de page (n° 7)

     Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 361.

  13.  Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 361.

  14. Note de bas de page (n° 8)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-notes, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 1995, p. 97.

  15. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-notes, Paris, Grasset, coll. « Le Livre de poche/ Biblio essais », 1995, p. 97.

  16. Note de bas de page (n° 9)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI, op. cit., p. 46.

  17. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI, op. cit., p. 46.

  18. Note de bas de page (n° 10)

    Ibid., p. 29.

  19. Ibid., p. 29.

  20. Note de bas de page (n° 11)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-notes, op.cit., p. 286-288.

  21. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe V : Bloc-notes, op.cit., p. 286-288.

  22. Note de bas de page (n° 12)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 362.

  23. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 362.

  24. Note de bas de page (n° 13)

    Noter la référence.

  25. Noter la référence.

  26. Note de bas de page (n° 14)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, op.cit., p. 1270.

  27. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, op.cit., p. 1270.

  28. Note de bas de page (n° 15)

    Idem.

  29. Idem.

  30. Note de bas de page (n° 16)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, op.cit., p. 799.

  31. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe IX : Récidives, op.cit., p. 799.

  32. Note de bas de page (n° 17)

    Ibid., p. 901.

  33. Ibid., p. 901.

  34. Note de bas de page (n° 18)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, op.cit., p. 1272.

  35. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe XI : Pièces d’identité, op.cit., p. 1272.

  36. Note de bas de page (n° 19)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI : Avec Salman Rushdie, op.cit., p. 116.

  37. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VI : Avec Salman Rushdie, op.cit., p. 116.

  38. Note de bas de page (n° 20)

    Idem.

  39. Idem.

  40. Note de bas de page (n° 21)

    Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 73.

  41. Bernard-Henri Lévy, Questions de principe VII : Mémoire vive, op. cit., p. 73.

  42. Note de bas de page (n° 22)

    Ibid., p. 195.

  43. Ibid., p. 195.

  44. Note de bas de page (n° 23)

    Ibid., p. 469-470.

  45. Ibid., p. 469-470.


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