Le philosophe voit dans le virus mondialisé la traduction en creux des passions tristes qui agitent nos démocraties fatiguées, relativistes et paranoïaques.
Nous voici revenus aux temps anciens, celui d’avant les antibiotiques, celui de la chasse à l’étranger, celui des camps d’enfermement.
Rien n’a vraiment changé en deux mille cinq cents ans quant à la manière dont une société peut se prémunir contre un virus nouveau.
Et si ce confinement forcé, édicté par nos valeureux hussards blancs, se poursuivait au nom d'un hygiénisme égoïste, comme le craignait Michel Foucault ?
Le monde a effacé les pandémies destructrices de 1957 et 1968. Faut-il se réjouir ou s’inquiéter de l’État sanitaire que nous construisons aujourd’hui ?
Au temps du Covid-19, note le philosophe avec une ironie amère, nous restons aveugles et sourds aux péripéties cauchemardesques de l’Histoire en marche.
La Chine est à l’offensive. Mais, explique l’auteur de « L’Empire et les cinq rois », sa volonté impériale n’a pas (encore) de légitimité à l’universel.
Pour le philosophe, les 63 plaintes visant des ministres et hauts fonctionnaires pourraient in fine mettre en danger les fondements de la République.
Il est temps de remettre la planète en mouvement. N’en déplaise aux devins de la deuxième vague, aux décroissants et aux procureurs du bilan carbone.
Trois raisons (au moins) qui ont poussé le philosophe à écrire dans l'urgence son pamphlet sur la pandémie de Covid, « Ce virus qui rend fou ».
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