Nous voici revenus aux temps anciens, celui d’avant les antibiotiques, celui de la chasse à l’étranger, celui des camps d’enfermement.
Rien n’a vraiment changé en deux mille cinq cents ans quant à la manière dont une société peut se prémunir contre un virus nouveau.
Et si ce confinement forcé, édicté par nos valeureux hussards blancs, se poursuivait au nom d'un hygiénisme égoïste, comme le craignait Michel Foucault ?
Celui qui mena la rébellion contre le colonel Kadhafi s’était juré de parvenir à pacifier la Libye. Le Covid-19 l’a emporté le 5 avril, à 67 ans.
Le monde a effacé les pandémies destructrices de 1957 et 1968. Faut-il se réjouir ou s’inquiéter de l’État sanitaire que nous construisons aujourd’hui ?
Le philosophe s'insurge contre tous les « profiteurs » politiques et religieux du virus et refuse de céder à leur prêchi-prêcha moralisateur.
Parmi les conséquences « oubliées » du Covid-19, le philosophe note la recrudescence, dans de nombreux pays (y compris en France), du fléau de la faim.
Au temps du Covid-19, note le philosophe avec une ironie amère, nous restons aveugles et sourds aux péripéties cauchemardesques de l’Histoire en marche.
La Chine est à l’offensive. Mais, explique l’auteur de « L’Empire et les cinq rois », sa volonté impériale n’a pas (encore) de légitimité à l’universel.
Pour le philosophe, les 63 plaintes visant des ministres et hauts fonctionnaires pourraient in fine mettre en danger les fondements de la République.
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