Reportage de BHL en Libye, au cœur de djebel Nefoussa, dans les villes de Zeitan, Gharian, Goualich et Kabao.
Il faut être vigilant en Libye. Mais que ce devoir de lucidité serve d’alibi à un esprit de Munich revisité, voilà qui n’est pas acceptable.
La révolution libyenne vivra-t-elle sous la menace d’un fou qui n’a plus rien à perdre et qui, tôt ou tard, fera tout pour engloutir la Libye avec lui ?
Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l’on se retrouve avec un État interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ?
« Il y a quelque chose, dans ce spectacle, qui me révulse. Il y a, dans cette scène de lynchage, une sauvagerie qui me révolte et que rien n’excuse. »
Le philosophe salue la dignité de ces combattants de fortune qui, à Syrte, comme au premier jour, font la guerre sans l’aimer.
Choses vues à Tripoli. BHL a bouclé la boucle, et mis un épilogue, provisoire, à six mois de lutte et d’espoir.
Qu’est-ce qui a pu pousser Claude Lanzmann à cette condamnation de l’opération anti-Kadhafi qu’il avait ardemment appelée de ses vœux ?
BHL interroge le président Hollande : « La France fera-t-elle, pour Houla et Homs, ce qu’elle a fait pour Benghazi et Misrata ? »
Il y a une exception libyenne. Les islamistes l’ont emporté en Tunisie. Ils partagent, en Égypte, le pouvoir avec l’armée. En Libye, ce n’est pas le cas.
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