Bolsonaro. Les Gilets jaunes et Mallarmé. Le fantôme de Thierry Lévy. Crayonné chez Ruquier. Rendez-nous Raymond Roussel.
Le philosophe, qui s’insurge contre les « naufrageurs de la culture », énonce en cinq points pourquoi la culture ne saurait être une variable d’ajustement.
Après son passage derrière la caméra, Bernard-Henri Lévy a choisi de faire, avec « Comédie », son retour à la littérature. Un livre sans concession où il enterre l’époque – dont il fut le prince – du règne des médias.
Bernard-Henri Lévy a décidé de « tout mettre sur la table » : retiré à Tanger, il a écrit « Comédie ». Tahar Ben Jelloun a lu ce livre-confession.
Depuis vingt ans, BHL ne connaissait que le succès. Son film « Le Jour et la Nuit » fut un bide. Il s’essaie désormais à l’autocritique et à la modestie.
Diderot l’a déjà dit : le paradoxe du comédien tient dans ce qu’il est absolument sincère, même si la vérité échappe parfois à son rôle. Ce n’est pas par hasard que Bernard-Henri Lévy intitule son dernier livre : « Comédie ». Il y est totalement sincère.
Dans la Mitidja et l’Ouest algérien, règne la terreur. BHL y est allé. Il raconte ce qu'il a vu et rapporte les témoignages qu'il y a recueillis. Après les massacres sanglants de la Mitidja, comment les islamistes ont opéré, qui étaient leurs victimes et pourquoi l'armée n'a pas réagi ?
Il fallait la plume de Sébastien Lapaque pour recréer la rencontre, en 1942, entre le Juif viennois Zweig et le catholique français Bernanos, tous deux exilés au Brésil.
La chute du mur de Berlin en 1989 avait fait espérer des temps apaisés. Or, partout, des points de convulsion s’embrasent. Bernard-Henri Lévy décrit ces mouvements tourbillonnaires et dénonce le désir de pureté au principe de tous les intégrismes, par lequel ils se ressemblent. Vibrant.
BHL publie un essai fiévreux sur les démons de l’époque, intégrismes et guerres balkaniques, génocide africain et haine de la pensée.
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