Jacques Henric est né en 1938. Il est écrivain. Il a été de l’aventure de ce qu’on appela, au temps de notre jeunesse, les avant-gardes. Et il publie, chez Plon, un document littéraire exceptionnel : Les Profanateurs, son Journal des années 1971-2015. On y croise un grand écrivain, Pierre Guyotat, au moment de son existence où son obsession est de passer l’aspirateur. Une sainte femme, Paule Thévenin, qui voue sa vie à défendre et illustrer la mémoire d’un autre maudit : le sulfureux Antonin Artaud. On y voit Philippe Sollers faire scandale, tantôt en défendant le catholicisme apostolique et romain jusque dans l’Inquisition, tantôt en énonçant que « la qualité des textes, on s’en fout, seul compte le sexe ». On entrevoit Jean Piel,…


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