Après le « meurtre symbolique » du candidat Benjamin Griveaux, le philosophe rappelle qu’il n’y a pas de société de libres sujets sans droit au secret.
Le philosophe voit dans le virus mondialisé la traduction en creux des passions tristes qui agitent nos démocraties fatiguées, relativistes et paranoïaques.
Nous voici revenus aux temps anciens, celui d’avant les antibiotiques, celui de la chasse à l’étranger, celui des camps d’enfermement.
Rien n’a vraiment changé en deux mille cinq cents ans quant à la manière dont une société peut se prémunir contre un virus nouveau.
Et si ce confinement forcé, édicté par nos valeureux hussards blancs, se poursuivait au nom d'un hygiénisme égoïste, comme le craignait Michel Foucault ?
Celui qui mena la rébellion contre le colonel Kadhafi s’était juré de parvenir à pacifier la Libye. Le Covid-19 l’a emporté le 5 avril, à 67 ans.
Le monde a effacé les pandémies destructrices de 1957 et 1968. Faut-il se réjouir ou s’inquiéter de l’État sanitaire que nous construisons aujourd’hui ?
Le philosophe s'insurge contre tous les « profiteurs » politiques et religieux du virus et refuse de céder à leur prêchi-prêcha moralisateur.
Parmi les conséquences « oubliées » du Covid-19, le philosophe note la recrudescence, dans de nombreux pays (y compris en France), du fléau de la faim.
Au temps du Covid-19, note le philosophe avec une ironie amère, nous restons aveugles et sourds aux péripéties cauchemardesques de l’Histoire en marche.
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