Le philosophe voit dans le virus mondialisé la traduction en creux des passions tristes qui agitent nos démocraties fatiguées, relativistes et paranoïaques.
Nous voici revenus aux temps anciens, celui d’avant les antibiotiques, celui de la chasse à l’étranger, celui des camps d’enfermement.
Rien n’a vraiment changé en deux mille cinq cents ans quant à la manière dont une société peut se prémunir contre un virus nouveau.
Le monde a effacé les pandémies destructrices de 1957 et 1968. Faut-il se réjouir ou s’inquiéter de l’État sanitaire que nous construisons aujourd’hui ?
Pour le philosophe, les 63 plaintes visant des ministres et hauts fonctionnaires pourraient in fine mettre en danger les fondements de la République.
Il est temps de remettre la planète en mouvement. N’en déplaise aux devins de la deuxième vague, aux décroissants et aux procureurs du bilan carbone.
En ces temps sanitaires de distanciation sociale, le philosophe rappelle que la poignée de main est un indice de civilité, sinon de civilisation.
On pensait la démocratie américaine perdue. Joe Biden a réussi à lui rendre son honneur. Mais Trump et ses troupes n'ont pas l'intention d'en rester là.
Notre chroniqueur-philosophe revient sur l’année 2020, qui a vu fleurir entre autres les mots « confinement » et « gestes barrières », et souhaite qu’en 2021 s’ouvre le chemin des possibles.
Malgré le Covid qui occupe l’actualité, notre chroniqueur nous rappelle combien notre monde ne s’est jamais si mal porté depuis la fin de la guerre froide.
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