La tragédie du Haut-Karabakh est de nouveau un test pour les démocraties occidentales. Vont-elles, ou non, réagir à l’agression de l’Azerbaïdjan ?
Le négationnisme est le stade suprême du génocide. C’est vrai de l’Arménie comme de la Shoah. Il est essentiel que le législateur empêche l’effacement de cette mémoire.
À l’occasion du 40e anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le comité français de surveillance de l’application des accords d’Helsinki et les intellectuels rassemblés par le Collège international de philosophie ont rendu public le texte suivant.
Les négationnistes, d’habitude, sont des hurluberlus. Là, ils s’adossent à un pays – la Turquie. Il s’agit d’un négationnisme, non de secte, mais d’État.
Dans le Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan, soutenu par Erdogan, opère contre l’enclave arménienne un blocus qui s’apparente à un nettoyage ethnique.
Fin 2006, début 2007, alors qu’une loi visant à incriminer la négation du génocide des Arméniens fait débat, BHL a combattu le négationnisme en démontrant qu’il s’agit là du « stade suprême du génocide ».
Lors de l’ouverture du dîner annuel du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France), dans les Salons Hoche à Paris, BHL insiste sur l’importance et les enjeux de la mémoire du génocide arménien dans l’Europe contemporaine.
À l’invitation du Conseil national des Conseils de coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF), au Palais de la Mutualité, BHL prononce un discours qui vise à empêcher la négation du génocide arménien.
Quatre mois après le cessez-le-feu au Haut-Karabakh, des personnalités françaises réclament la libération des Arméniens détenus en Azerbaïdjan.
La loi, votée avant Noël, et visant à pénaliser le négationnisme, n'est pas une loi qui dit l'Histoire à la place des historiens.
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