À l’occasion de la sortie en salle de « Slava Ukraini », nous avons questionné le plus littéraire des cinéastes engagés. Interview.
N’en déplaise à ses nombreux adversaires, son film « Slava Ukraini » donne raison à Bernard-Henri Lévy. Décrié depuis ses premiers livres dans les années 70, BHL est toujours resté fidèle à lui-même, dans ses livres comme sur le terrain, où il est le seul à aller. Portrait du dernier des écrivains engagés.
Si la vaillance ukrainienne inflige des défaites militaires à la Russie, il est à craindre que Poutine ne gagne à l’Ouest la bataille de la peur.
Après « Pourquoi l'Ukraine », BHL retourne dans l’Ukraine en guerre et livre ce récit engagé et lucide, un journal de bord fait de témoignages, de portraits, qui consigne petits et grands événements.
Pour que l’Ukraine gagne la guerre, pour l’Amérique des libertés, pour les Ouïghours, pour les femmes afghanes et iraniennes, pour les Kurdes…
« Slava Ukraini » est conçu comme un journal de bord d’une heure et trente-cinq minutes qui nous emmène sur les lignes de front de l’Est et du sud du pays ainsi qu’aux côtés des populations civiles.
Le philosophe présente son film pour l’Ukraine à l’ONU ; rend hommage à Masih Alinejad ; appelle à la vigilance contre l’antisémitisme.
Le philosophe revient d’Ukraine. Il y a vu la défaite de Poutine. L’on peut s’attendre, prévient-il, à ce que le dictateur pratique la politique de la terre brûlée.
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