Réponse, et mise au point, de Bernard-Henri Lévy à Marine Le Pen, sur la guerre en Libye.
Au printemps 2011, le monde s'est opposé au massacre promis par Kadhafi. Aujourd'hui, la Libye est de nouveau à feu et à sang, mais BHL veut garder espoir.
Cette guerre d'initiative française, où l'on arrête une autre guerre, contre les civils, est le contraire d’une expédition coloniale.
Le philosophe raconte une nouvelle fois son voyage en Tunisie, il y a une dizaine de jours, où il était venu rencontrer des personnalités libyennes.
La France suffira-t-elle pour rendre la Libye libre ? L'attitude de la Turquie, de l'Algérie, de l'Egypte, mais aussi des États-Unis, inquiète le philosophe.
Alors qu'une rétrospective de ses quatre documentaires de guerre est projetée aux États-Unis, le philosophe-reporter rend ici hommage à son père, André.
Celui qui mena la rébellion contre le colonel Kadhafi s’était juré de parvenir à pacifier la Libye. Le Covid-19 l’a emporté le 5 avril, à 67 ans.
Au temps du Covid-19, note le philosophe avec une ironie amère, nous restons aveugles et sourds aux péripéties cauchemardesques de l’Histoire en marche.
Le philosophe rappelle en cinq points pourquoi il fallait, en 2011, intervenir militairement en Libye pour chasser le dictateur Kadhafi.
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