Comment tant d’esprits raisonnables peuvent-ils accueillir comme une bonne nouvelle cette réconciliation Fatah/Hamas ?
Il n’y a rien à attendre, à Tripoli, des Nations unies. Pas grand-chose de l’Europe et des États-Unis. Mais tout du nouveau monde arabe.
L’idée raciste d’une « exception arabe » rendant cette partie du monde rétive, par essence, à l’idée de démocratie, est fausse.
Il y a une exception libyenne. Les islamistes l’ont emporté en Tunisie. Ils partagent, en Égypte, le pouvoir avec l’armée. En Libye, ce n’est pas le cas.
Les Juifs des États-Unis ont décidément tout à craindre de leur nouveau président soufflant le chaud et le froid et qui joue au meilleur ami d’Israël.
Le vote de la résolution 2334 exigeant la « cessation immédiate » de la « colonisation » dans les Territoires palestiniens occupés a choqué l’écrivain.
Bernard-Henri Lévy s’insurge contre ceux qui cherchent à « discriminer, délégitimer, diaboliser un Israël qui n’en finit pas de porter son étoile jaune ».
Après le massacre chimique de Damas, la vraie question est celle du lien entre la Russie de Poutine et la Syrie de Bachar.
Il y a une urgence aujourd’hui, et une seule : c’est de tout faire pour arrêter le bain de sang perpétré par le général al-Sissi.
Si Ali Zeidan, musulman pieux et éclairé, ami de l’Occident, préside aux destinées de son pays, c’est que les islamistes ont perdu.
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