Comment le philosophe, engagé auprès des Bosniaques pendant la guerre dès 1992, a-t-il reçu l'honneur de devenir citoyen de Sarajevo ?
Comment l’écrivait si bien Romain Gary, « le nationalisme, c’est la haine d’autrui ; le patriotisme, c’est l’amour de soi et des siens ».
Si on ignore, pour l'heure, ce qui s'est réellement dans la chambre du Sofitel de New York, la portée politique de l'événement interroge.
Sans spéculer, sans faire d'hypothèses hasardeuses, le philosophe tire de ce qui s'est passé les premières leçons.
Liu Xia, Salih Muslim, Ramin Hossein Panahi, Raïf Badawi, Alexeï Navalny : cinq dissidents dont il faut dire les noms pour empêcher l'oubli.
Le philosophe a réécrit sa pièce de théâtre « Hôtel Europe » après le Brexit. Et il la joue lui-même, seul sur la mythique scène du Cadogan Hall, à Londres.
Entre Chicago et New York, l'écrivain débat sur l'immobilisme des États-Unis face à la bande des quatre et l'antisémitisme signe de cette « époque Trump ».
Une semaine dans le monde : minuit moins cinq à Rome, Godard à Cannes, Mallarmé dans un roman, Trump et Tom Wolfe, Malek Boutih chez Ruquier.
« Bosna ! », comme un hommage à une Bosnie-Herzégovine dépecée. Comme une enquête sur ce monstrueux abandon. Et « Bosna ! » , comme un film de combat, aux côtés de ces hommes, de ces femmes, qui en défendant leur pays défendent et illustrent nos propres valeurs.
La justice sociale, l'Europe, le devoir de mémoire auront été les combats de sa vie. Elle, la jeune déportée devenue présidente du Parlement européen.
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