De Bagdad à Pristina, des intellectuels face à la guerre. Après Alain Finkielkraut et Max Gallo, Annette Lévy-Willard interroge BHL.
Jovan Divjak, commandant en chef de l’Armée bosnienne dans la région de Sarajevo entre 1992 et 1995, adresse à Bernard-Henri Lévy une lettre imprégnée de respect et de gratitude pour son engagement dans ce combat, en son nom et au nom de la nation bosniaque. Il y raconte l’implication intense, physique et intellectuelle, du philosophe, en évoquant ses œuvres engagées : Bosna ! et Le Lys et la Cendre.
Jamais l’engagement des intellectuels français n’a été aussi passionné qu’entre les deux guerres. Mais est-il mort aujourd’hui ? La guerre du Golfe prouve que non.
Depuis 1992, Bernard-Henri Lévy se bat pour la Bosnie et tient son journal de guerre, « Le Lys et la cendre ». Une ode aux combattants de Sarajevo, mais aussi un réquisitoire sévère contre les intellectuels parisiens et les hommes politiques français.
L’ex-« nouveau philosophe », qui vient de signer une histoire des intellectuels du XXe siècle relayée par une série télévisée, est de passage à Lyon. De François Mauriac aux mères porteuses, de l’OM à l’affaire Notin, entretien avec un écrivain « à la moitié de son œuvre ».
L’écrivain s’est rendu à Marseille pour parler de son livre sur les intellectuels français, leurs erreurs et leurs passions.
« Les Aventures de la liberté » : quatre émissions de télé, mais surtout un livre. La peinture d’un siècle, le XXe, et des intellectuels qui l’ont arpenté, par l’un des leurs, le plus médiatique, Bernard-Henri Lévy.
« Les Aventures de la liberté » est un livre important, où l’on sent une inquiétude, une fièvre saine : celle de comprendre.
BHL évoque le destins des Kurdes, des Israéliens et des Palestiniens, les problèmes qu’ils rencontrent, les solutions qu’ils pourraient trouver.
Le 14 mai 2018, l’UEJF célébrera les 70 ans de la naissance de l’État d’Israël, en présence de BHL, engagé auprès de l’association depuis de nombreuses années.
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