Non, Kadhafi n’a pas « changé ». Il n’a jamais cessé d’être – il demeure – un tyran baroque mais sanguinaire passé maître dans l’art du crime de masse.
Le philosophe Bernard-Henri Lévy est allé à Misrata, dans la cité rebelle que Kadhafi a voulu anéantir. Reportage.
BHL prend le contre-pied de « ceux qui, comme Claude Lanzmann, trouvent le temps long et tournent casaque » sur le dossier libyen.
Reportage de BHL en Libye, au cœur de djebel Nefoussa, dans les villes de Zeitan, Gharian, Goualich et Kabao.
Il faut être vigilant en Libye. Mais que ce devoir de lucidité serve d’alibi à un esprit de Munich revisité, voilà qui n’est pas acceptable.
La révolution libyenne vivra-t-elle sous la menace d’un fou qui n’a plus rien à perdre et qui, tôt ou tard, fera tout pour engloutir la Libye avec lui ?
Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l’on se retrouve avec un État interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ?
« Il y a quelque chose, dans ce spectacle, qui me révulse. Il y a, dans cette scène de lynchage, une sauvagerie qui me révolte et que rien n’excuse. »
Le philosophe salue la dignité de ces combattants de fortune qui, à Syrte, comme au premier jour, font la guerre sans l’aimer.
Dix ans après, où en sommes-nous ? La partie est-elle finie ? A-t-elle changée de nature ? Avons-nous le courage et les moyens de poursuivre le combat ?
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