« BHL », comme une marque, appâte néanmoins lecteurs et auditeurs. La preuve ? Précisément l’ampleur des réactions qu’il suscite.
Jean-François Kahn : « Je ne crois pas qu’il faille s’interdire d’entendre BHL. L’exécration ne doit jamais faire boule Quiès. »
L’avenir institutionnel de la Belgique, la gauche française, l’identité nationale, la spéculation financière, Benoît XVI, Pie XII, l’avenir de la presse écrite…
Depuis 1977, date de la parution de « La Barbarie à visage humain », quand BHL publie, il reçoit des giclées de venin. Catherine Clément le sait mieux que personne, car en I977, elle fut la première à le canarder dans « Le Matin de Paris », tant il l'exaspérait.
Le philosophe de Saint-Germain-des-Prés a des défauts, mais il est cohérent et s’inscrit dans la lignée des philosophes engagés.
S’il fabrique des concepts et construit un système, le philosophe, tel que Lévy veut l’incarner, est aussi un « guérillero ».
Bernard-Henri Lévy conduit depuis toujours plusieurs destins en parallèle : le philosophe « guerrier », le cosmopolite, le politique, le littéraire...
Bernard-Henri Lévy publie deux livres où passent Obama, Gary, Camus, Lévinas et Jean-Paul II, mais qui dessinent aussi un portrait de l’écrivain par lui-même. Rencontre avec un personnage protéiforme.
BHL évoque pour « Marianne » ses prises de positions sur l’Amérique, la gauche, les droits de l’homme, l’argent, Sarkozy, etc.
Bernard-Henri Lévy publie « Pièces d’identité » et « De la guerre en philosophie » (Grasset). Pour « Le Point », Christine Angot tire son portrait.
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