Dans le cas de Bernard-Henri Lévy, désormais, les meilleurs journalistes peuvent se perdre dans des eaux boueuses.
Dans un petit livre clair et dense, « De la guerre en philosophie », Bernard-Henri Lévy répond à la question : « Comment philosophe-t-il ? »
Le philosophe de Saint-Germain-des-Prés a des défauts, mais il est cohérent et s’inscrit dans la lignée des philosophes engagés.
Bernard-Henri Lévy conduit depuis toujours plusieurs destins en parallèle : le philosophe « guerrier », le cosmopolite, le politique, le littéraire...
Bernard-Henri Lévy publie deux livres où passent Obama, Gary, Camus, Lévinas et Jean-Paul II, mais qui dessinent aussi un portrait de l’écrivain par lui-même. Rencontre avec un personnage protéiforme.
BHL évoque pour « Marianne » ses prises de positions sur l’Amérique, la gauche, les droits de l’homme, l’argent, Sarkozy, etc.
L’Europe ayant « besoin d’un coup de théâtre », alors qu’elle menace de se transformer en « cause perdue », BHL interroge son avenir dans une nouvelle pièce de théâtre.
L’obsession identitaire : voilà l’ennemie. BHL s’obstine à ferrailler avec rage contre le vertige régressif de « ceux qui sont nés quelque part ».
Dans le village de Klichtchiïvka, que les Ukrainiens disent avoir repris dimanche à l’armée russe, deux positions de tir cruciales portent désormais le nom du président et de l’écrivain français, habitué du front.
Avec la disparition du philosophe, Bernard-Henri Lévy perd un « compagnon de route » avec lequel il mena tous ses combats importants.
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