Devant l'agression caractérisée de la Russie sur un État souverain, l'inaction de l'Europe et des États-Unis pourrait avoir des conséquences gravissimes.
Il y a aujourd'hui, au coeur de l'Europe, un pays dont le gouvernement remet en cause des droits fondamentaux : la Hongrie.
Comment l’écrivait si bien Romain Gary, « le nationalisme, c’est la haine d’autrui ; le patriotisme, c’est l’amour de soi et des siens ».
Pour l'écrivain, le populisme, chose bouffie, nationaliste et anti-élites, prélude à la haine et à l'exclusion, est la maladie des démocraties en panique.
Le philosophe a réécrit sa pièce de théâtre « Hôtel Europe » après le Brexit. Et il la joue lui-même, seul sur la mythique scène du Cadogan Hall, à Londres.
Douze vœux, pour cette nouvelle année, concernant : le XXIe siècle, le sens, l’intelligence, l’économie, l’amour, le peuple, la vie, le Royaume-Uni, l’Italie, la France…
Selon l'éditorialiste, le parti Poutine : c'est celui que l'on hésite à dire suicidaire, masochiste, animé par la haine de soi ou par le goût de la trahison.
Sur la crise ukrainienne et sur l'éventuel rapt de la Crimée par la Fédération de Russie, BHL répond : « Non au projet impérialiste poutinien de mettre le feu à la maison Europe ».
Alors qu’il doit monter sur scène à Sarajevo, le philosophe fait revivre ses souvenirs de la ville assiégée. Et dit son anxiété face au devenir de l’Europe.
Au lendemain des européennes, le philosophe se réjouit que le recul significatif de l'abstention ait brisé l'élan de la vague brune, mais la bataille ne fait que commencer.
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