Dans son dernier livre, Bernard-Henri Lévy se pose la question de savoir si les intellectuels sont coupables. Et si oui, de quoi ?
« Je crois que la présence d'intellectuels dans une cité moderne est une clé de la démocratie ; et je crois, autrement dit, que si la débâcle se confirmait, si rien ne venait l'arrêter ou en détourner le cours, elle aurait des conséquences funestes pour notre destin à tous. L'intelligentsia, zone de tempêtes. »
L’écrivain s’est rendu à Marseille pour parler de son livre sur les intellectuels français, leurs erreurs et leurs passions.
« Les Aventures de la liberté » : quatre émissions de télé, mais surtout un livre. La peinture d’un siècle, le XXe, et des intellectuels qui l’ont arpenté, par l’un des leurs, le plus médiatique, Bernard-Henri Lévy.
Le fil conducteur du dernier essai de BHL se trouve dans l’amour pour la complexité, l’éloge du double, du multiple.
La pensée a-t-elle sa place dans le théâtre médiatique ? Dans « Éloge des intellectuels », Bernard-Henri Lévy dit que oui. Mais il oublie que les médias ont aussi une histoire. La télévision change sous nos yeux. La sphère enchantée de ses stars a sa logique qui mérite peut-être d’être « pensée ».
« Éloge des intellectuels » de BHL, qui évoque entre autres Sartre et Aron, ou l’avenir des intellectuels, soulève déjà des controverses.
BHL se livre à une longue et opportune réflexion sur le discrédit dont souffrent les intellectuels dans la société contemporaine.
Le dernier livre de BHL est une biographie intellectuelle à demi rêvée de l’auteur lui-même, à mi-chemin de la confession et du manifeste.
Bernard-Henri Lévy fait leur éloge et, dans un essai sur Aron et Sartre, Étienne Barilier se demande s’ils sont en train de disparaître.
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