« Je crains que la Chine ne se prenne l’envie de nous donner des leçons de gestion de crise sanitaire »
« Comme toute épidémie, le coronavirus laissera des traces pour le meilleur et pour le pire », a déclaré mardi soir l’écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy à i24NEWS.
« Je crains que la Chine ne se prenne l’envie de nous donner des leçons de gestion de crise sanitaire et qu’on prenne goût à des mesures disciplinaires excessives », a-t-il affirmé.
Toutefois, l’essayiste a souligné que la pandémie pourrait nous « réapprendre le sens des choses, le goût de la lenteur, comme une sorte de refroidissement de cette surchauffe mondiale psychologique et émotionnelle ».
Le philosophe a prévenu qu’il y aurait d’autres épidémies dans le monde, et énuméré toutes les « forces malignes à l’œuvre », telles que la « méchanceté, la haine et le djihadisme ».
L’auteur de l' »Esprit du judaïsme » a estimé que nos sociétés ont peur car l’épidémie, contrairement aux plaies d’Egypte qui choisissaient leur cible, est complètement arbitraire.
« Nos sociétés ont peur de cette mort qui peut frapper à tout moment, mais elles font preuve d’un grand sang-froid comme on le voit chez les médecins, les éboueurs ou encore les policiers qui sont les hussards blancs de nos Républiques et qui sont là pour nous protéger. »