Si « Sobibor » de Lanzmann est si important, s’il semble si essentiel de se précipiter dans les salles pour le voir, c’est pour, au moins, trois raisons.
Le 15 septembre 1991 BHL prononce un discours au Mémorial du Martyr juif inconnu. Il s’était prêté à l’exercice en 1979. Entre les deux discours, il y a eu le Procès Barbie, le Carmel d’Auschwitz, les guerres de Palestine et du Liban, les attentats de la rue des Rosiers et de la rue Copernic, le réveil du Front national et de son antisémitisme...
Une échelle du mal et du pire. Une boussole. C’est cela, le souvenir de la Shoah. Et c’est pour cela, encore, qu’il faut la commémorer.
Une nouvelle pierre dans le jardin de Zemmour ; un journal d’académicien qui ne dit de mal de personne ; retour sur Malraux et le Bangladesh.
En ouverture de la cérémonie d’hommage national à Claude Lanzmann qui a eu lieu dans la cour d’honneur de l’Hôtel militaire des Invalides à Paris, le 12 juillet 2018, en présence du Premier ministre Edouard Philippe, Bernard-Henri Lévy a salué la mémoire de l’écrivain-cinéaste.
À Genève, sur la place des Nations, à l’occasion de Yom Hashoah – cette journée de la mémoire de l’extermination du peuple juif par les nazis –, BHL a prononcé ce discours où il explique pourquoi il faut commémorer les morts de la Shoah.
L’allocution de Bernard-Henri Lévy prononcée à Jérusalem, 14 mai 2008, en ouverture de la première « President’s Conference », organisée par le président Shimon Pérès et coïncidant avec le 60e anniversaire de la naissance de l’État d’Israël.
Le philosophe rend hommage à cet Orphée des temps modernes que fut l’auteur opiniâtre de « Shoah ». Mais aussi à l’admirateur de Tsahal et au mémorialiste.
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