Voilà un écrivain, Bernard-Henri Lévy, qui, avec son premier roman « Le Diable en tête », ne triche pas avec les mots.
Ses façons d’émeutier mâtinées de dandysme rendent BHL plus conforme à la chevalerie lettrée du XIXe siècle qu’au froid désenchantement du nôtre.
Le dernier livre de BHL est à la fois reportage, traité et fragments d’autobiographie, qui affirme la cohérence d’un parcours.
Une comédie ? Oui. La comédie de la vie, de la littérature, du spectacle. La comédie d'un homme qui ne supporte plus la caricature médiatique qu'il est devenu. Comment se libérer de sa marionnette ? Combien de vies dans une vie ? Un monologue intérieur où l'aveu oscille entre le goût du drolatique et le devoir de lucidité.
Après les Cambodgiens, les Afghans et les Polonais, l’écrivain Bernard-Henri Lévy prend la défense des intellectuels. Son nouveau livre est un plaidoyer contre les bateleurs qui les ont peu à peu remplacés dans tous les médias.
Un néofasciste nommé Jörg Haider devient un élément incontournable du paysage politique autrichien. BHL est parti enquêter à Vienne.
« Le Diable en tête » est un roman passionnant qui embrasse, à travers le portrait d’un terroriste, toute la légende, sombre, voluptueuse et cruelle, du siècle.
Réflexion sur l’état du monde à l’âge des guerres d’Ukraine et de Gaza. Raphaëlle Milone évoque sa lecture de « L’Empire et les cinq rois » de BHL.
Le philosophe et cinéaste, qui a dirigé Alain Delon dans « Le Jour et la Nuit », brosse le portrait de son ami, en proie à des turpitudes familiales.
On s’attendait à ce que Bernard-Henri Lévy nous donne un roman d’intellectuel. Surprise : il signe un roman de vrai romancier.
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