Bernard-Henri Lévy fait leur éloge et, dans un essai sur Aron et Sartre, Étienne Barilier se demande s’ils sont en train de disparaître.
Du siège de Sarajevo en 1992 au 7 Octobre en Israël, le philosophe fait le catalogue des mille et un manquements de l’ONU, acte son impotence et ses fourvoiements.
On finirait par l’oublier, note encore Lévy, un intellectuel, c’est quelqu’un qui pense, fréquente les bibliothèques plutôt que les manifs.
Dans son nouveau livre, « Solitude d’Israël », BHL aborde frontalement toutes les questions qui fâchent et y répond sans ambiguïtés.
Alors que des coalitions internationales s’étaient formées pour détruire Al-Qaeda puis Daesh, personne, regrette le philosophe, ne vient aider Israël à mener la guerre contre le Hamas.
Cette solitude des Juifs, cette solitude d'Israël dont BHL fait état dans son nouveau livre, c'est notre solitude à tous.
L’écrivain laisse au vestiaire les grands mots lyrico-sévères pour livrer une foudroyante radioscopie du 7 octobre. Et revenir à l’essence de l’âme juive.
Alors que l’agression russe entre dans sa troisième année, le philosophe, auteur de trois films de soutien à l’Ukraine, rappelle que cette guerre est « notre guerre ».
On s’est moqué du « sanglot long des intellectuels ». Mais ils ne font pas que se lamenter... BHL publie un « Éloge des intellectuels ».
À quoi sert un intellectuel ? Réponse : à être le poil à gratter de la société, il doit compliquer les problèmes. C’est ce qu’explique Bernard-Henri Lévy, avec beaucoup de brio.
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