BHL évoque les héritages de « l’affaire Rushdie », qui marque l’apparition de cette nouvelle variante du fascisme qu’est le fascislamisme.
Au lendemain de l’attaque au couteau du romancier américano-britannique Salman Rushdie, visé par une fatwa depuis 1989, le philosophe Bernard-Henri Lévy revient sur les souvenirs des trente-trois années écoulées. Son ami, plaide-t-il, doit obtenir le prix Nobel de littérature.
L’écrivain Salman Rushdie, hospitalisé après avoir été poignardé aux États-Unis vendredi, doit obtenir le prix Nobel de littérature, plaide BHL.
Selon le règlement, la liste des cinq finalistes est déjà arrêtée depuis mai, et le jury est actuellement en train de lire l’ensemble de leur œuvre.
L’affaire Rushdie aurait pu faire une autre victime : cet islam des Lumières dont l’obscurantisme contemporain n'a, visiblement, pas triomphé. Le combat continue.
BHL dialogue avec Salman Rushdie à Londres en 1995. Il découvre un auteur animé par le même type de préoccupations que d’autres écrivains — le style, l’écriture, les jeux de l'œuvre et de la gloire, les médias, le spectacle, l’authenticité et le mensonge, la figure de l'intellectuel joyeux.
Portrait par BHL d'un Salman Rushdie drôle, facétieux, curieux de tout, amoureux des choses de la vie, merveilleusement amical, modeste.
En octobre 1992, Bernard-Henri Lévy rencontre pour la première fois l'auteur des « Versets sataniques », à Helsinki. Récit de ce premier rendez-vous « rocambolesque ».
Dans un texte écrit en 2014, Armin Arefi revient sur les différents combats qui ont mobilisé Bernard-Henri Lévy en 2009 et 2010 pour défendre la démocratie iranienne. Le philosophe a en effet dénoncé la prise de pouvoir d’Ahmadinejad, avant de s’investir, avec La Règle du Jeu, pour sauver le cinéaste Jafar Panahi, puis Sakineh, victimes du régime islamiste de Téhéran.
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