Fidèle à ce qui le fait courir, BHL reprend pour ses débuts au théâtre les grands thèmes qui assurent depuis toujours le substrat de son œuvre.
Avec sa première pièce, jouée à partir du 23 novembre et mise en scène par Jean-Louis Martinelli, l’écrivain et philosophe passe en revue les maux de notre époque.
Il s'agit de la première pièce de théâtre écrite par Bernard-Henri Lévy. Un autre Bernard-Henri Lévy, même s'il demeure fidèle aux thèmes de ses essais et de ses romans. L'argument : Anatole, Maud et l'énigmatique entreprise qu'ils placent - ou croient placer - sous les auspices conjoints de Mallarmé, Guy Debord, Alexandre Kojève et Pirandello.
Depuis 1992, Bernard-Henri Lévy se bat pour la Bosnie et tient son journal de guerre, « Le Lys et la cendre ». Une ode aux combattants de Sarajevo, mais aussi un réquisitoire sévère contre les intellectuels parisiens et les hommes politiques français.
Lévy a compris que l’écrivain ne transforme plus le monde par son art ; il doit, s’il veut trouver un écho, être sur la place publique, dans les assemblées, monter au créneau des grandes causes.
« Mort à Sarajevo » de Danis Tanovic, librement adapté de la pièce de BHL, vient de recevoir le Grand prix du Jury et le Prix de la Critique internationale au Festival de Berlin.
Ses façons d’émeutier mâtinées de dandysme rendent BHL plus conforme à la chevalerie lettrée du XIXe siècle qu’au froid désenchantement du nôtre.
Comment et pourquoi le philosophe continue à militer pour l’Afghanistan, pays qu’il a visité auprès des résistants afghans en 1981 ?
A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’entrée de Bernard-Henri Lévy chez Grasset, Olivier Nora et BHL racontent l’histoire d’une fidélité hors normes. Et un peu l’histoire, aussi, de la Maison de la Rue des Saints-Pères.
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