Salman Rushdie doit obtenir le Nobel de littérature, selon le philosophe français Bernard-Henri Lévy.
L’écrivain Salman Rushdie, hospitalisé après avoir été poignardé aux États-Unis vendredi, doit obtenir le prix Nobel de littérature, plaide BHL.
Selon le règlement, la liste des cinq finalistes est déjà arrêtée depuis mai, et le jury est actuellement en train de lire l’ensemble de leur œuvre.
L’affaire Rushdie aurait pu faire une autre victime : cet islam des Lumières dont l’obscurantisme contemporain n'a, visiblement, pas triomphé. Le combat continue.
BHL dialogue avec Salman Rushdie à Londres en 1995. Il découvre un auteur animé par le même type de préoccupations que d’autres écrivains — le style, l’écriture, les jeux de l'œuvre et de la gloire, les médias, le spectacle, l’authenticité et le mensonge, la figure de l'intellectuel joyeux.
Portrait par BHL d'un Salman Rushdie drôle, facétieux, curieux de tout, amoureux des choses de la vie, merveilleusement amical, modeste.
En octobre 1992, Bernard-Henri Lévy rencontre pour la première fois l'auteur des « Versets sataniques », à Helsinki. Récit de ce premier rendez-vous « rocambolesque ».
Les voisins arabes d’Israël ont fait le pari d’une fraternité renouée. Puisse l’ancienne Perse prendre, très vite, un chemin semblable.
Le philosophe se souvient de Mendès France, rend hommage au « soldat » Boris Johnson et présente son film « Pourquoi l’Ukraine » en Israël.
En juin 1978, BHL s’est rendu à Buenos Aires, au temps de la dictature de Jorge Videla. Utilisant le prétexte du « Mundial » de football – qu’il appel à boycotter – il enquête, malgré une arrestation policière, sur les dessous du régime autoritaire argentin : il écrit à cette occasion un reportage intitulé « Un hiver à Buenos Aires ».
Réseaux sociaux officiels