Après la mise en cause de BHL par Erdogan à propos de la chute du président Morsi, le philosophe met les choses au point.
N’en déplaise à ses nombreux adversaires, son film « Slava Ukraini » donne raison à Bernard-Henri Lévy. Décrié depuis ses premiers livres dans les années 70, BHL est toujours resté fidèle à lui-même, dans ses livres comme sur le terrain, où il est le seul à aller. Portrait du dernier des écrivains engagés.
La diabolisation d’Israël n’aura-t-elle donc jamais de fin ? Trois événements récents, trois signes, obligent à se poser, à nouveau, la question.
Le philosophe, cinéaste et grand reporter a vu « 2, place de la Victoire, Kyiv », le film de Romain Goupil tourné dans l’Ukraine en guerre.
Angelina Jolie réalise « Au pays du sang et du miel » : un film engagé sur la guerre de Bosnie qui « sonne incroyablement juste ».
« Slava Ukraini » est conçu comme un journal de bord d’une heure et trente-cinq minutes qui nous emmène sur les lignes de front de l’Est et du sud du pays ainsi qu’aux côtés des populations civiles.
Pendant six mois, le philosophe a accompagné et filmé les Peshmergas kurdes en Première ligne contre les forces de l’Etat islamique.
Le cinéaste serbe Zoran Tasic évoque les liens entretenus par BHL avec la Serbie depuis la guerre en Bosnie, et avec le peuple serbe, qu’il n’a jamais confondu avec le régime fasciste de Milosevic.
Ce documentaire de BHL qui raconte la lutte et le sacrifice ukrainiens au nom de la démocratie est la plus poignante exhortation à l’action de l’Europe.
L’amitié forte, cette proximité quasi familiale, qui lie BHL à François Pinault, est nourrie par des passions communes, telles que l’Art, le Cinéma.
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