Pour BHL qui vient de réaliser « Bosna ! », Chirac doit « tenir le langage de la fermeté, voire de la contre-terreur ».
« Bosna ! », film, voulu et écrit avec la collaboration de Gilles Hertzog par BHL, a fait déferler sur la Croisette des images terribles de mort.
Sur la Syrie, la Libye, Hollande et Sarkozy, le droit d’ingérence mais aussi son « narcissisme » supposé, ses rapports au cinéma et Marine Le Pen qui le poursuit en justice pour diffamation, Bernard-Henri Lévy s’explique.
Avant Littell et Carrère, il y eut BHL, qui aura rendu compte des guerres « oubliées », passant plus de trente ans à se rendre sur le terrain.
En créant sa liste pour la Bosnie, le philosophe a jeté un pavé dans la mare des européennes. Secoué le PS. Et aidé Rocard à « tuer le père ».
Bernard-Henri Lévy va publier aux États-Unis, puis en France, un grand livre sur l’Amérique, sur les traces de Tocqueville : « American Vertigo ».
« Peshmerga », c’est le cinéma de guerre au temps des drones et des Go-pro. Et pour leçon : à la fin de Daech, dans l’après-Assad qui tôt ou tard adviendra, il faudra bâtir un Kurdistan unifié, indépendant et démocratique.
Le philosophe médiatique publie son journal des événements en Libye, dont il a été témoin et acteur, de l’Élysée à Benghazi. D’où vient le besoin d’être aux premières loges de l’histoire, sur la ligne de front ? Marc Lambron tente de cerner Bernard-Henri Lévy, franc-tireur dont l’engagement impétueux fait cause commune avec l’ambition littéraire.
Le philosophe français s’est exprimé mardi au siège des Nations unies à New York, avant la projection de son documentaire, « Peshmerga », dans lequel il suit au plus près les combattants kurdes face à Daech.
Avant de la présenter à Paris, à partir du 9 septembre 2014, au théâtre de l’Atelier, Bernard-Henri Lévy a choisi Sarajevo pour créer sa pièce « Hôtel Europe ». Tout un symbole pour ce monologue saisissant, porté par Jacques Weber, réflexion sans concession sur les plaies toujours vives de l’Europe.
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