Le romancier Bernard-Henri Lévy ne mérite ni l’excès d’honneur des uns ni celui d’indignité des autres. Au total, un premier roman de type classique non dénué de qualités.
« Le Diable en tête » est un roman passionnant qui embrasse, à travers le portrait d’un terroriste, toute la légende, sombre, voluptueuse et cruelle, du siècle.
Dans son premier roman « Le Diable en tête » (Grasset), BHL revit les illusions perdues de sa génération hantée par ce mal du siècle, le fascisme. Dans un entretien avec Paul Guilbert, il s’explique sur son passage de l’essai au roman et sur la présence du Mal en politique.
« Le Diable en tête » nous restera comme le roman de l’éducation intellectuelle et sentimentale, des illusions perdues, d’une génération.
« Le Diable en tête », premier roman de BHL, n’est que la continuation par d’autres moyens de ses livres précédents.
C’est un bout de siècle que BHL, en très honnête romancier, campe bien, et de façon très vivante, avec son « Diable en tête ».
Archange des nouveaux philosophes et militant des droits de l’homme, BHL a succombé, lui aussi, à la tentation romanesque. François Nourissier découvre un jeune auteur...
Le premier roman de BHL est une œuvre mature, à la fois légère et dense, et dont les personnages traversent des périodes de l’histoire.
Ses livres sur Daniel Pearl et les guerres oubliées font un tabac aux États-Unis et son côté « parisien », qui agace ici, séduit là-bas. Nous l’avons suivi à New York pendant son marathon médiatique, au moment où il publie en France « Récidives », un recueil de textes très personnels.
L’écrivain fait le point sur les trois livres-enquêtes le concernant, ses reportages en Algérie de 1997, ses méthodes de travail pour son romanquête « Qui a tué Daniel Pearl ? »...
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